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Old May 9th, 2021 #913
alex revision
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Le calme avant la tempête ?

Toujours pas de réponse du professeur d'Histoire qui croit en l'authenticité des "rayures d'ongles" qui auraient été laissées par les victimes dans la prétendue "chambre à gaz" d'Auschwitz I.

L'ayant dénoncé en vidéo, dans un mail, je lui proposais de débattre en direct de la Shoah, devant ses élèves.

Pas de réponse, donc. Faut-il en déduire qu'il ne se passera rien ? Non, car mon mail a été ouvert dix fois par ceux qui l'ont reçu. Preuve qu'il n'a pas pu passer inaperçu.

En général, les gardiens de la Mémoire gardent le silence quand on leur propose un débat loyal, face-à-face. Mais cela ne signifie pas qu'ils resteraient inactifs. Parfois en effet, ils contactent les autorités afin qu'elles entament des poursuites.

C'est ce qui m'est arrivé dans l'affaire d'Oradour. En 2001, plusieurs semaines après la diffusion de ma cassette vidéo "Oradour, 50 ans de mensonges officiels", des inspecteurs ont soudainement débarqué chez moi. Dans mon bureau, ils ont saisi mon ordinateur, des cartons entiers de livres et des tas d'archives, pour les "besoins de l'enquête".

Vingt ans après, leurs méthodes restent les mêmes. Le 2 septembre dernier, Rivarol a publié un article à propos des graffitis dessinés sur le Centre de la Mémoire d'Oradour. L'article abordait le fond de l'affaire en questionnant la version officielle des faits. Désertant la controverse historique, les gardiens de la Mémoire n'ont adressé aucun droit de réponse. Mais voilà quelques jours, Jérôme Bourbon a reçu une convocation à la Police judiciaire pour "contestation de crime de guerre".

Car je le rappelle : la "loi Gayssot" a été élargie. Au départ, elle ne punissait que la "contestation de crimes contre l'humanité". Depuis le 27 janvier 2017, elle punit également la "contestation d'un crime de guerre" lorsque celui-ci "a donné lieu à une condamnation par une juridiction française ou internationale". C'est le cas d'Oradour (jugé en février 1953). Après, donc, les "chambres à gaz", l'église d'Oradour est devenue, à son tour, l'objet d'une version des faits incontestable sous peine d'amende et de prison. Jérôme Bourbon sera peut-être le premier à en faire les frais. J'y reviendrai bientôt.

Dès l'aube des années 2000, j'avais prévu que, comme une marée noire, la répression s'étendrait : des crimes contre l'humanité, on passerait aux crimes de guerre. Les faits m'ont donné raison. J'avais également prévu que la répression s'aggraverait : de la prison avec sursis, on passerait à la prison ferme. J'en ai fait moi-même l'expérience.

Car les gardiens de la Mémoire ne peuvent plus reculer : ayant refusé le débat, seule leur reste la répression.

Dans l'affaire du professeur d'Histoire qui croit aux "rayures d'ongles", j'attends, donc, la suite des événements.

Je me permets toutefois de lui rappeler cette remarque de Philippe Henriot : "Supprimer un questionneur ne supprime pas la question."