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Old February 8th, 2010 #1
alex revision
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Default Léon Degrelle : Une volonté d’acier vaut plus que mille impuissances



Mais il subsiste cent motifs de lutter et d’espérer. Une volonté d’acier vaut plus que mille impuissances. En 1940, un Reynaud, Premier ministre cocoriquant de la France « démocratique », s’écriait, paonnant : « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts. » Un mois plus tard, sur toute la hauteur de l’Occident, les démocraties au grand complet s’écroulaient comme des châteaux de cartes ! Reynaud, atterré, s’enfuyait (avec vingt-neuf kilos d’or) jusqu’aux Pyrénées, où il se démolissait la figure sur un rocher inopportun ! L’affairé était flambée ! Le bonhomme Demos était knock-out ! Son compte avait été réglé en quelques semaines. On le voit, tout peut s’écrouler, mais un vrai caractère peut tout redresser. Pour opérer la rénovation des temps futurs, il ne suffit point que les volontés se tendent vers un puissant effort de rénovation matérielle.

Ce n’est pas seulement l’économie mondiale qui est malade, ni la société politique ; C’est l’univers moral des peuples qui est atteint, empoisonné par une course folle vers le confort, apparemment aimable mais, souvent, tragiquement dévastateur.

L’être humain de notre époque a laissé tomber les mille ans de Chrétienté et de religiosité ; Chacun a voulu « vivre », jouir surabondamment des aises et des plaisirs. Il est devenu, sans même s’en rendre compte, l’esclave de joies médiocres, limitées à un bien-être superficiel. Il ne se meut plus qu’au ras du sol.

Comment rendre une vie spirituelle à des âmes presque éteintes, où la flamme ne monte plus, étouffée sous des cendres qui se refroidissent peu à peu ? Qui la ranimera ? Qui fera souffler sur ces braises devenues terreuses l’inspiration d’où rejaillira le feu spirituel ? Sans lui, pourtant, tout est perdu. Il faut que le don, la générosité, l’amour des hommes, la volonté de donner, et la ferveur sacrée d’un idéal regorgeant de vérité renouvellent la vie intérieure de chaque être.

Le cœur de l’homme n’est pas seulement un réceptacle à jouissances passagères. Il est un jardin enchanté, avec ses couleurs et ses parfums. Il veut s’élever à travers les taillis confus de l’existence. Révolution politique ? Oui ! Révolution économique et technique ? Oui ! Sociale ? Oui ! Mais surtout, dominant l’existence de ses effluves, révolution des âmes !

Le bonheur n’est pas qu’un sous-produit de discothèque. L’homme doit redevenir d’abord un être spirituel, tendu vers tout ce qui élève et ce qui anoblit. Sinon, si agréable que soit le décor, la vie n’est plus qu’une mangeoire où on se repaît et où l’essentiel n’existe plus.

Léon Degrelle, Appel aux jeunes européens, 1992


Texte complet

http://www.archive.org/details/AppelAuxJeunesEuropens
 
Old December 16th, 2012 #3
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Le style de vie

Nous devons retourner à des temps spartiates, guidés par des chefs rudes et intraitables, sans compromissions et sans flétrissures. Bousculant un régime taré, sceptique, vidé d’idéal, la génération nouvelle doit imposer au plus tôt au pays son honnête et son intransigeance.

Nous pensons au jour où tout sera cassé, ou il n’y aura plus un instant à perdre… Nous voulons être prêts a ce moment-la. Ceux qui sauveront le monde », pourri d’égoïsme et de cupidité, sont ceux-là seuls qui ne comptent pas leurs sacrifices et qui sont prêts, simplement, tous les jours, au fond de leur cœur, a des gestes d’immolation.

Dans la vie, on ne gagne jamais en marchandant, en composant, en trahissant son idéal.

On gagne en étant loyal, ferme au combat et en trimant dur.

Léon Degrelle
 
Old September 23rd, 2013 #4
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Léon Degrelle : le mal n’a le droit à rien, sinon aux coups !

Ce texte date de 74 ans ! Aujourd’hui, nous n’y changerions pas un mot avec, toutefois une variante, à l’époque Léon Degrelle s’adressait a nos adversaires, maintenant il concerne une certaine catégorie de nos « amis ».



Le mal n’a le droit à rien, sinon aux coups !


Notre temps a l’horreur du vrai, des mots justes, des hommes sincères.

Il faut, pour plaire, ne se servir que d’eau tiède, de mots incolores, ne jamais oser claquer à la face des mous et des canailles les rudes vérités qu’ils méritent.

Désobéir à cette loi hypocrite d’un conformisme asexué, c’est se condamner à l’avance à être traité en sauvage inassimilable et en barbare.

Eh bien, allons-y ! Barbares, nous le sommes.

Nous avons des dents pour mordre, des poings pour frapper, des bottes pour rejoindre ceux qui sont vils, qui salissent, qui déshonorent un temps où plus que jamais on a besoin d’âmes fraîches et droites dans des corps forts.

Nous voyons évoluer sous nos yeux, arrogants, bardés d’honneurs, de l’argent plein les poches, mille fripouilles qui bafouent la vertu et il faudrait tourner quarante-six fois sa plume dans une encre décolorée avant de tracer les mots nécessaires.

Pas de ces carabistouilles !

Quand on est franc on le montre ! Quand on est droit, on se révolte contre la saleté et l’injustice.

Doser ses mots sur la balance d’un pharmacien grammatical, en face d’êtres nuisibles, c’est de la complicité. C’est céder devant le mal, c’est admettre qu’on lui doit des égards. Or, le mal n’a droit à rien, sinon aux coups. Ce qui est mauvais, on saute dessus, on lui plante ses mains dans la gorge et on ne s’arrête que quand il a fini de râler.

Toute autre attitude est de la comédie. Nous ne trouvons rien de plus odieux que ces salonnards qui se battent en n’y croyant pas, qui font des phrases, les cadencent, les policent et les châtient, au moment où il s’agit d’abattre ce qui est faux et ce qui est pervers. On ne nous amènera jamais à ces petites manières-là ! Quand nous trouvons devant nous des politico-financiers qui pillent la nation, nous leur collons – et nous leur collerons demain encore – un point de fer en plein le nez et en plein les dents.

Nous voyons les Partis et leur Régime se moquer du pays, le sacrifier à leurs sales combines, ne vivre qu’au prix des pires lâchetés et des marchandages les plus ridicules et les plus abjects. Nous ne supporterons jamais de devoir, pour les combattre, mesurer nos mots et réprimer leur vigueur.

A indignation réelle, mots réels !

La fadeur à ce moment-là est la marque de l’insincérité. Si on est indigné, il faut que ça bouillonne.

Si on fignole alors des mots alambiqués, sentant la rose et le miel, c’est qu’on ne croit pas à ce qu’on fait et qu’on est un comédien, plus vil encore que ceux qu’on dénonce.

Les mots forts sont la marque du lutteur qui croit à ce qu’il dit. En face d’êtres qu’on méprise, il n’y a de la place ni pour la politesse (qui est un hommage et non pas une attitude conventionnelle), ni pour la timidité, ni pour des dosages savants de mots et de rythmes.

Quand on se bat, on fonce. On ne fonce pas pour jouer, mais pour vaincre. On le fait avec des mots pleins et explosifs comme des balles qui portent. La lutte pour un idéal, n’est pas du tir à blanc.

Seuls les dégénérés ont peur des mots qui font image, qui ont de la force, qui jaillissent avec l’élan coloré de lumière et de fleurs.

Pauvres petits, va ! Qui tremblez devant un mot neuf, savoureux, plein de sève et qui vous vous voilez la face avec des airs confus.

Qu’est-ce que vous avez dans les veines ?

Tout vous fait peur. Vous ne voyez plus le monde qu’à travers des demi-mots. Quand vous en avez un vrai au bout de la langue, il vous pique, il vous brûle, et vous faites la grimace comme si vous aviez fumé votre cigarette à l’envers

On n’est pas de la même race.

Vous appartenez à celle des impuissants fleuris et pomponnés.

Nous sommes, nous, les barbares ! Entendu.

Nous croyons encore au vrai, aux combats qu’on mène pour lui, aux lois magnifiques de la sincérité et à la force qu’on met à son service.

Quand vous vous battez, vous le faites avec des gants beurre-frais, en minaudant.

Nous, on met les vrais gants, les gants de boxe ! Et ça tape juste, en plein, quand ça arrive.

Et nous poussons, quand l’autre a reçu le coup, un cri vigoureux et triomphant !

Restez dans vos salons, parmi vos dentelles, susurrez vos mots gentillets comme des bonbons minuscules.

La vie est à ceux qui la prennent. Vous, elle vous fait peur. Nous, elle est notre sang, le rythme de nos combats, la vigueur de nos mots en bataille.

Et la vie gagne toujours !

Nous aimons mieux être vainqueurs que gentils. Car la gentillesse et la fadeur ne mènent nulle part. Tandis que notre victoire, franche, solide et dure comme la vérité, changera le pays et retrempera les âmes.

Nous dirons toujours les mots qu’il faut, pour servir l’idéal pour lequel nous vivons.

Et tant pis, mon vieux, pour ceux qui, lâches ou vils, rencontrent nos coups sur leur route.


Léon Degrelle, Rex, vendredi 13 janvier 1939
 
Old November 11th, 2013 #5
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Excerpt from the interview with Jean-Michel Charlier, 1976.




The complete interview (french)

More videos

Ebooks in english (pdf)

Ebooks en français (pdf)


Léon Joseph Marie Ignace Degrelle (June 15, 1906 – April 1, 1994) was a Walloon Belgian politician, who founded Rexism and became a foreign volunteer of the Waffen SS (becoming the leader of the 28th SS Volunteer Grenadier Division Wallonien). After World War II, he was a prominent figure in promoting National Socialism and Historical Revisionism. MetapediA


 
Old March 26th, 2014 #7
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Léon Degrelle : 20 ans déjà

Parution du premier Cahier d’histoire du nationalisme de Synthèse nationale consacré à Léon Degrelle et réalisé par Christophe Georgy et le Cercle des Amis de Léon Degrelle.

Cercle des Amis de Léon Degrelle

BP 92733

21027 Dijon Cedex

[email protected]


 
Old March 30th, 2014 #8
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31 mars 1994 : mort de Léon Degrelle





Léon Degrelle s’éteint à l’âge de 87 ans, à 23 heures 10, le 31 mars 1994 à Malaga, à la clinique Parque San Antonio où il a été admis le 10 mars en raison d’insuffisance cardiaque.

Il est incinéré le lendemain.

Le18 avril 1994, un Arrêté royal interdit le retour des cendres en Belgique.

S’exprimant dans le cadre du documentaire Degrelle, la führer de vivre, Jean Vermeire, ancien officier de la légion Wallonie, déclare qu’il a lui-même dispersé les cendres du Chef à Berchtesgaden.





Disponible ce 31 mars 2014, un livre d’hommage pour les 20 ans de la mort de Léon Degrelle : Léon Degrelle, 20 ans déjà.

Ce volume comprend une très bonne biographie, les textes de Francis Bergeron, Pierre Vial, Jean-Yves Dufour, Alexandre Gabriac, Camille Galic, Joël Laloux, Fernand Kaisergruber, Michael Hemday, Armand Gerard, Alberto Torresano, Edwige Thibaud, Henri de Fersan, Yvan Benedetti, Pierre Gillieth et Saint-Loup ; des dessins inédits de Godus, Ignace, Peper et Korbo et un cahier photo.

Disponible pour 20€ Chez Synthèse nationale ou a la Boutique Nationaliste.


 
Old April 1st, 2014 #9
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Hommage à Degrelle: un ancien bras droit gruge Le Soir et L’Avenir



Un avis nécrologique en hommage à la disparition de l’écrivain Jean Doutreligne est malencontreusement paru dans Le Soir et L’Avenir.

Derrière ce nom se cachait Léon Degrelle...

Ce n’est, hélas, pas un poisson d’avril. Dans leurs éditions du 31 mars, les journaux Le Soir et L’Avenir ont fait paraître un avis nécrologique célébrant le 20e anniversaire de la disparition de l’écrivain Jean Doutreligne.

Il se fait malheureusement que derrière ce pseudo se cachait l’extrémiste de droite Léon Degrelle, mort en Espagne en 1994. L’Avenir déplore évidemment cette parution mais ne pouvait bien sûr pas déceler le subterfuge.

« Lorsqu’un avis nécrologique douteux est repéré, la rédaction est consultée» explique Thierry Dupièreux, rédacteur en chef de L’Avenir. «Pour le coup, il était impossible aux services nécrologiques d’être alertés par ce nom de Jean Doutreligne».

C’est le site anti-fasciste RésistanceS.be qui a levé le lièvre.

Le Che Guevara de l’extrême droite


Pour rappel, Léon Degrelle fut l’un des hommes politiques les plus controversés de l’Histoire de Belgique. Fondateur et dirigeant du mouvement d’extrême droite REX dans les années 30 favorable à Hitler et au nazisme, Degrelle fut nommé général de la SS wallonne qui rendit de grands services au Führer sur le front de l’Est au cours de la Deuxième Guerre mondiale.

Après la guerre, condamné à mort par contumace en Belgique, Degrelle trouva refuge en Espagne auprès du régime du dictateur Franco. Il devint l’icône des nationalistes européens ultras qui lui rendaient régulièrement visite en Espagne où il fut un auteur politique prolixe sous le nom, notamment donc, de Jean Doutreligne. Il est mort en 1994.

«Degrelle, c’était le Che Guevara de l’extrême droite» explique Manuel Abramowicz du site RésistanceS.be. «Il était à la fois combattant et idéologue. C’était le fusil et le texte. Il a combattu et a été blessé sur le front de l’Est. Et puis il a beaucoup écrit. On a beau ne pas l’aimer, il faut reconnaître que c’était un excellent écrivain.»

Un dernier carré

Mais, malgré sa mort, le «Beau Léon» comme on le surnommait, n’a pas fini de faire parler de lui. Sa mémoire est entretenue par un dernier carré de fidèles qui tentent d’entretenir la flamme de sa mémoire. C’est précisément dans cette perspective que la parution de ce 31 mars a eu lieu.

Selon Manuel Abramowicz, la personne qui a glissé cette annonce dans les deux quotidiens de manière pernicieuse est un très proche de Degrelle qui fut, jusqu’en 1991, responsable de Force Nouvelle, un mouvement d’extrême-droite dans la lignée de Degrelle. Il est également héritier des archives du mouvement REX et reste très proche de la veuve de Degrelle ainsi que de ses filles.

«Ce n’est pas la première fois que ce dernier carré de sympathisants fait, au travers d’une telle publication, un pied de nez à la presse qu’ils considèrent comme vendue à l’establishment » explique Abramowicz.

«En 2009, cette mouvance aida un jeune chercheur français passionné par Léon Degrelle à berner la RTBF. Il fut engagé pour réaliser un documentaire sur Degrelle. Mais en réalité, il était lui-même fan depuis ses années étudiantes dans un groupe néo-fasciste dirigé par des proches actuels de Marine Le Pen. Dont le père, Jean-Marie, s’est inspiré du marketing politique de Degrelle».

En juillet 2003, lors du décès de Jean-Robert Debbaudt, bras droit de Degrelle, un avis nécrologique avait été publié dans Le Soir, La Capitale et La Libre Belgique.

Et en 1989, les mêmes fans de Degrelle avaient réussi à faire paraître un hommage pour les 100 ans d’un certain A.H, né en 1889...

Hommage à Degrelle: un ancien bras droit gruge Le Soir ... - lavenir.net
 
Old May 9th, 2014 #11
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La nouvelle Lettre des Amis de Léon Degrelle est parue

Lettre des Amis de Léon Degrelle n°17 : Au front avec Franco par Léon Degrelle ; Francis Parker Yokey et l’Europe Impériale ; Les libératueurs ; livres, journaux; poésie; citations de LF Celine ; in memoriam…

Contact :
CALD
BP 92733
21027 Dijon cedex


[email protected]


 
Old June 15th, 2014 #12
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Léon Joseph Marie Ignace Degrelle (15 juin 1906 à Bouillon, Belgique – 31 mars 1994 à Malaga, Espagne)


Les choses grandes, généralement les gens ne les comprennent pas tout de suite. Ils comprennent après. Alors, l’homme qui sent vraiment qu’il a raison, qui porte, qui sait qu’il porte en lui le destin d’un peuple, ou des peuples, qu’il est créateur de l’avenir, celui-là doit aller sans peur, braver tout, et si c’est nécessaire, imposer.

Il n’est pas possible de se lasser, ça non ! quand on sait qu’on possède la verité sur le plan philosophique, et qu’on possède le bonheur des hommes comme plan d’action ; ni de reculer parce qu’on veut céder devant certaines marottes ou certaines complaisances.

Alors pour moi, il n’y a donc pas de question de démocratie dans le sens où on l’entend que c’est la majorité des imbéciles qui décide… Ce qui ne veut pas dire non plus qu’il faut écraser les gens ; qu’il ne faut rien leur expliquer ; qu’il ne faut pas essayer d’avoir leur consentement. Mais celui qui possède la verité, celui qui se sent capable de forger l’avenir, celui-là doit aller droit sa route, quoi qu’il se passe. Et il faut pouvoir ne jamais reculer.



Léon DegrelleNe jamais reculer
 
Old July 19th, 2014 #13
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J’’étais né au fond des Ardennes belges, dans une petite bourgade de moins de trois mille habitants. Nous vivions enserrés, mes parents, bons bourgeois provinciaux, et mes sept frères et soeœurs, au creux de nos montagnes. La vie de famille. La rivière. Les forêts. Les champs.

A quinze ans, j’’étais entré, à Namur, au collège des jésuites. Dés alors j’’écrivais. Et même, je parlais parfois en public. Mais combien d’’autres écrivent ou parlent ! A vingt ans, étudiant en droit et en sciences politiques à l’’université de Louvain, j’’avais publié quelques bouquins. Je sortais un journal hebdomadaire. Mes papiers se lisaient. Mais, enfin, tout cela était encore à peu près normal.

Puis le démarrage s’accéléra.

Je repris une maison d’’édition de l’’Action catholique, qui s’’appelait REX (Christus-REX), d’’où naquit l’’hebdomadaire REX qui allait, en deux ans, atteindre des tirages véritablement fabuleux pour la Belgique d’’alors : 240 000 exemplaires vendus, à chaque numéro.

J’’avais dû me débrouiller. Lancer à travers un pays un grand mouvement politique apparaît à tous comme une entreprise qui réclame de nombreux millions. Je ne possédais pas d’’argent, c’’était bien simple.

J’’ai débuté en publiant à brûle-pourpoint des brochures, collées à chaque événement un peu sensationnel. J’’en rédigeais le texte en une nuit. Je les lançais tapageusement, comme une marque de savon ou de sardines, à coups d’’imposants placards, payés, dans la grande presse. J’’avais, très rapidement, monté une équipe de quatorze propagandistes motorisés (motos gratuites, compensées en publicité dans mes premières publications). Ils couraient par tout le pays, collaient mes brochures aux dirigeants des établissements scolaires qui aimaient empocher des commissions considérables en confiant la diffusion de mes papiers à leur marmaille.

Les conducteurs de mes bolides rugissants étaient payés, eux aussi, uniquement d’’après leur chiffre de vente. Mes brochures atteignirent vote des tirages très élevés : jamais moins de 100 000 exemplaires ; et même, une fois, 700 000 exemplaires. Donc, ça tournait rond.

Lorsque mon hebdomadaire REX parut, je disposais déjà, en plus de mes agents motorisés, de groupes nombreux de propagandistes acharnés. Ils se baptisèrent eux-mêmes Rexistes. Ils entreprirent la grande conquête du public, postés partout aux entrées des églises et des cinémas. Chaque centre de propagande de REX vivait de ses ristournes et supportait, grâce à elles, tous ses frais. Bientôt notre presse fut une source de revenus considérables, couvrant tous les débours de notre action.

On peut dire que le développement foudroyant de REX se fit ainsi, grâce à une presse écrite de façon dynamique et vendue de façon dynamique, payée par les lecteurs qui financèrent eux-mêmes, complètement, la grande percée du rexisme.

Notre combat m’’obligea brusquement à créer un quotidien, le Pays réel. Je disposais de dix mille francs. Pas un centime de plus. De quoi payer le tiers de l’’édition du premier jour. Il fallut trimer. J’’écrivais moi-même l’’essentiel du journal, dans des conditions impossibles. Ma copie représentait l’’équivalent d’un volume de trois cent pages tous les quinze jours.

Mais le quotidien fit sa percée, atteignit après notre victoire, un tirage sensationnel : en octobre 1936, plus de 200 000 exemplaires de moyenne quotidienne, vérifiée par un constat d’’huissier, chaque nuit. Mais la conquête politique d’’un pays doit pouvoir s’’appuyer sur la parole autant que sur l’écrit. On n’’avait jamais vu un mouvement politique, en Belgique, ou ailleurs, réunir des auditeurs sans qu’’il en coûtât très cher aux organisateurs. Or, décaisser de telles sommes ou même des sommes beaucoup moindres, m’’était matériellement impossible.

Il me fallait donc atteindre les auditeurs comme j’’avais atteint les lecteurs, sans nulle dépense. Je cherchai le public qui ne me coûterait rien. Dans les meetings marxistes, la contradiction était offerte sur les affiches, bien que nul ne se présentât jamais à cette gin, chacun tenant à ses os et à leur intégrité. Je m’’y amenai, ponctuel. Chaque soir, j’’étais là.

- C’’est le Léon ! murmurait la foule. Rapidement, un public considérable me connut. Et les bagarres déchaînées pour me mettre à bout m’’aidèrent puissamment, répercutées par la presse. Mes os, à part une fracture du crâne en 1934, étaient restés remarquablement intacts.

Entre-temps, nos propagandistes, enflammés par leur idéal, émoustillés par cette action directe et par ces risques, étaient devenus des milliers : les garçons les plus ardents, les filles les plus belles et les mieux bâties. –Le Rex-Appeal, dirait le roi Léopold.

Je pus alors monter mes propres meetings. Meetings qui, dès le premier jour, furent payants. Ça ne s’’était jamais vu, mais je tins bon. Jusqu’’au dernier soir des campagnes électorales, l’’auditeur belge aligna, chaque soir, cinq francs, au moins, pour m’’entendre. L’’explication avait été nette : une salle coûte tant ; la publicité, tant ; le chauffage, tant ; l’’éclairage, tant ; total : tant ; chacun paie sa part ; c’’est clair et c’’est propre.

Je donnai ainsi, en trois ans, plusieurs milliers de meetings, plusieurs chaque soir, de deux heures chaque fois, ou davantage, toujours contradictoires. Un jour, je parlai quatorze fois, de sept heures du matin jusqu’’à trois heures du matin de la nuit suivante.

Je choisissais les salles les plus grandes, telles que le Sport-Paleis à Anvers (35 000 places) et le Palais des Sports de Bruxelles (25 000 places). Plus de 100 000 F d’’entrées chaque fois !

J’’y donnai même six grands meetings, six jours de suite, que j’’appelai les Six Jours, puisque je battais ce record dans la plus grande enceinte cycliste de Belgique : 800 000 F d’’entrées !

Je louais des usines désaffectées. Je montai, en plein air, à Lombeck, aux portes de Bruxelles, un meeting où accoururent plus de 60 000 auditeurs ; 325 000 F d’’entrées ! Cet argent m’’importait peu. Jamais, comme chef de REX, je n’’ai touché un centime de traitement. L’’argent ne vaut que comme moyen d’’action. Mais nous possédions ainsi, partout, sans bourse délier, un second et formidable moyen d’’action.

L’’imagination fit le reste. Nos propagandistes peignaient les ponts, les arbres, les routes. Ils badigeonnèrent même des troupeaux entiers de vaches qui arborèrent, sur leurs flancs, le long de lignes de chemin de fer, les trois énormes lettres rouges de REX, mettant de bonne humeur les usagers des trains, enchantés par l’’imprévu du spectacle. En un an, sans appui de quiconque, à force d’’acharnement, de sacrifices et de foi, nous avions, à quelques milliers de jeunes garçons et de jeunes filles, révolutionné toute la Belgique.

Dans leurs pronostics électoraux, les vieux politiciens ne nous accordaient pas un élu : nous en eûmes trente et un, d’un seul coup ! Certains étaient vraiment des gamins. Celui qui culbuta le ministre de la Justice, à Renaix, avait tout juste sa majorité électorale, ces jours-là ! La preuve avait été faite qu’’avec de la volonté et surtout lorsqu’’un idéal puissant vous jette en avant, tout peut s’’enfoncer et tout peut se gagner.

La victoire est à ceux qui veulent et à ceux qui croient. Je dis cela pour encourager des jeunes, ardents, qui douteraient de leur réussite. Mais, en réalité, qui doute de réussir ne peut pas réussir. Celui qui doit forcer le Destin porte en lui des forces inconnues que des savants perspicaces et tenaces découvriront certainement un jour, mais qui n’’ont rien à voir avec la machinerie, physique et psychique, de l’’être normal.

Léon Degrelle – Hitler pour 1000 ans (1969)
 
Old September 4th, 2014 #14
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Old June 15th, 2015 #15
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15 juin 1906 : naissance de Léon Degrelle


 
Old November 2nd, 2015 #16
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CD Léon Degrelle

L’Ultime Témoignage


•Deux heures d’entretiens avec le fondateur du Mouvement rexiste belge et de la Légion Wallonie.

• Sa vie, son engagement militant, son combat politique, sa participation à la grande croisade européenne contre le bolchevisme, la défaite, l’exil… Léon Degrelle raconte…

•Réalisé quelques mois avant sa disparition, en 1994, ce document de grande qualité est le parfait complément au no 1 des Cahier d’histoire du nationalisme qui lui était consacré.

Double CD avec un cahier de 16 pages illustrées. 120 mn.

http://www.akribeia.fr/front-de-l-es...emoignage.html
 
Old June 14th, 2018 #18
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15 juin 1906 – 31 mars 1994


Le musellement des vaincus

A nous, rescapés en 1945 du front de l’Est, déchirés par les blessures, accablés par les deuils, rongés par les peines, quels droits nous reste-t-il encore ? Nous sommes des morts. Des morts avec des jambes, des bras, un souffle, mais des morts.

Prononcer un mot en public, ou écrire dix lignes lorsqu’on a combattu, arme au poing, contre les Soviets, et, surtout, lorsqu’on a été un chef dit « fasciste », est considéré sur-le-champ, du côté « démocratique », comme une sorte de provocation.

A un bandit de droit commun, il est possible de s’expliquer. Il a tué son père ? Sa mère ? Des banquiers ? Des voisins ? Il a récidivé ? Vingt journaux internationaux ouvriront leur colonnes à ses Mémoires, publieront sous des titres ronflants le récit de ses crimes, agrémenté de mille détails hauts en couleur, qu’il s’agisse de Cheisman ou de dix de ses émules.

Les descriptions cliniques d’un vulgaire assassin vaudront les tirages et les millions d’un best-seller à son analyste pointilleux, l’Américain Truman Capote.

D’autres tueurs publics comme les Bonnie et Clyde connaîtront la gloire des cinémas et dicteront même la mode dans les drugstores les plus huppés.

Quant aux condamnés politiques, ça dépend. C’est la couleur de leur parti qui commandera leur justification ou leur exécration.

Un Campesino, paysan rustaud devenu chef de bande du Frente Popular, et que les scrupules n’étouffaient guère lorsqu’il s’agissait de faucher les rangs des Nationaux, a pu, en Espagne même, et à des centaines de milliers d’exemplaires, dans le journal au tirage le plus élevé de Madrid, expliquer, largement et librement, ce qu’avait été son aventure sanglante d’Espagnol de « Gauche ».

Mais voilà, lui était de Gauche.

Alors, lui avait le droit, comme tous les gens de Gauche ont tous les droits.

Quels qu’eussent été les crimes, voire les exterminations massives auxquels les régimes marxistes se soient livrés, nul ne leur fera grise mine, la Droite conservatrice parce qu’elle se pique d’être, assez imbécilement, ouverte au dialogue, la Gauche parce qu’elle couvre toujours ses hommes de main.

Un agitateur révolutionnaire à la Régis Debray pourra compter sur toutes les audiences qu’il voudra ; cent journaux bourgeois reprendront avec éclat ses propos. Le Pape et le général de Gaulle se précipiteront pour le protéger, l’un sous sa tiare, l’autre sous son képi.

Comment, à ce propos, ne pas tracer un parallèle avec Robert Brasillach, le plus grand écrivain de France de la Deuxième Guerre mondiale ? Passionné de son pays, à qui il avait vraiment voué son œuvre et sa vie, il fut, lui, impitoyablement fusillé à Paris, le 6 février 1945, sans qu’un képi quelconque ne s’agitât, si ce n’est pour donner le signal du tir du peloton d’exécution…

De même, l’anarchiste juif, né en Allemagne, nommé Cohn-Bendit, mollement recherché et, bien entendu, jamais retrouvé par la police de Paris alors qu’il avait été tout près d’envoyer la France en l’air, a pu, tant qu’il l’a voulu et comme il l’a voulu, publier ses élucubrations, aussi incendiaires que médiocres, chez les éditeurs capitalistes, empochant, en ricanant, les chèques que ceux-ci lui tendaient pour couvrir ses droits d’auteur !

Les Soviets ont perché leur dictature sur seize millions et demi d’assassinés : évoquer encore le martyre de ceux-ci serait considéré comme nettement incongru.

Khrouchtchev, bateleur vulgaire pour marché aux porcs, pois chiche sur le nez, suintant, vêtu comme un sac de chiffonnier, a parcouru, triomphant, sa mémère au bras, les Etats-Unis d’Amérique, escorté par des ministres, des milliardaires, des danseuses de french-cancan et la fine fleur du clan Kennedy, se payant même, pour finir, un numéro de savates sur tables et de chaussettes humides en pleine session de l’O.N.U.

Kossyguine a offert sa tête de pomme de terre mal cuite aux hommages fleuris de Français toujours bouleversés à l’évocation d’Auschwitz, mais qui ont oublié les milliers d’officiers polonais, leurs alliés de 1940, que l’U.R.S.S. assassina méthodiquement à Katyn.

Staline lui-même, le pire tueur du siècle, le tyran implacable, intégral, faisant massacrer, dans ses fureurs démentes, son peuple, ses collaborateurs, ses chefs militaires, sa famille, reçut un mirobolant sabre d’or du roi le plus conservateur du monde, le roi d’Angleterre, qui ne comprit même pas ce que le choix d’un tel cadeau à un tel criminel avait de macabre et de cocasse !

Mais que nous, les survivants « fascistes » de la Seconde Guerre mondiale, poussions l’impertinence jusqu’à desserrer les dents un seul instant, aussitôt mille « démocrates » se mettent à glapir avec frénésie, épouvantant nos amis eux-mêmes, qui suppliants, nous crient : attention ! attention !

Attention à quoi ?

La cause des Soviets était-elle vénérable à un tel point ? Tout au long d’un quart de siècle, les spectateurs mondiaux ont eu d’éclatantes occasions de se rendre compte de sa malfaisance. La tragédie de la Hongrie, écrasée sous les chars soviétiques, en 1956, en expiation du crime qu’elle avait commis de reprendre goût à la liberté ; la Tchécoslovaquie terrassée, muselée par des centaines de milliers d’envahisseurs communistes, en 1968, parce qu’elle avait eu l’ingénuité de vouloir se dégager un peu du carcan que Moscou lui avait enserré autour du cou, comme à un forçat chinois ; le long soupir des peuples opprimés par l’U.R.S.S., du golfe de Finlande jusqu’aux rivages de la mer Noire, démontrent clairement quelle horreur eût connu l’Europe entière si Staline eût pu – et sans l’héroïsme des soldats du front de l’Est, il l’eût pu – s’abattre dès 1943 jusqu’aux quais de Cherbourg et jusqu’au rocher de Gibraltar.

De l’enfer de Stalingrad (novembre 1942) à l’enfer de Berlin (avril 1945), neuf cents jours s’écoulèrent, neuf cents jours d’épouvante, de lutte chaque fois plus désespérée, dans des souffrances horribles, au prix de la vie de plusieurs milliers de jeunes garçons qui se firent délibérément écraser, broyer, pour essayer de contenir, malgré tout, les armées rouges dévalant de la Volga vers l’ouest de l’Europe.

En 1940, entre l’irruption des Allemands à la frontière française près de Sedan et l’arrivée de ceux-ci à la mer du Nord, il se passa tout juste une semaine. Si les combattants européens du front de l’Est, parmi lesquels se trouvaient un demi-million de volontaires de vingt-huit pays non allemands, avaient détalé avec la même vélocité, s’ils n’avaient pas opposé, pied à pied, au long de trois années de combats atroces, une résistance inhumaine et surhumaine à l’immense marée soviétique, l’Europe eût été perdue, submergée sans rémission dès la fin de 1943, ou au début de 1944, bien avant que le général Eisenhower eût conquis son premier pommier de Normandie.

Un quart de siècle est là qui l’établit. Tous les pays européens que les Soviets ont conquis, l’Esthonie [sic], la Lithuanie [sic], la Lettonie, la Pologne, l’Allemagne orientale, la Tchécoslovaquie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie sont restés, depuis lors, implacablement, sous leur domination.

Au moindre écart, à Budapest ou à Prague, c’est le « knout » moderne, c’est-à-dire les chars russes fauchant à bout portant les récalcitrants.

Dès juillet 1945, les Occidentaux, qui avaient misé si imprudemment sur Staline, commencèrent à déchanter.

- Nous avons tué le mauvais cochon, murmura Churchill au président Truman, à Potsdam, tandis qu’ils sortaient tous deux d’une entrevue avec Staline, le vrai vainqueur de la Deuxième Guerre mondiale.

Regrets tardifs et pitoyables…

Celui qui leur avait paru précédemment le « bon cochon », installé par eux sur deux continents, grognait de satisfaction, la queue à Vladivostok, le groin fumant à deux cents kilomètres du territoire français.

Le groin est toujours là, depuis un quart de siècle, plus menaçant que jamais, à tel point que nul ne se risque, à l’heure actuelle, à l’affronter, sinon à coups de courbettes.

Au lendemain de l’écrasement de Prague, à l’été de 1968, les Johnson, les de Gaulle, les Kiesinger s’en tinrent à des protestations platoniques, à des regrets craintifs et réservés.

Entre-temps, sous la panse dudit cochon, la moitié de l’Europe étouffe.

Ça ne suffit-il donc pas ?

Est-il juste, est-il décent que ceux qui virent clair à temps, ceux qui jetèrent, de 1941 à 1945, leur jeunesse, les doux liens de leur foyer, leurs forces, leurs intérêts en travers du chemin sanglant des armées soviétiques, continuent à être traités comme des parias jusqu’à leur mort et au-delà même de leur mort ?… Des parias à qui on cloue les lèvres dès qu’ils essayent de dire : « tout de même ».

Tout de même… Nous avions des vies heureuses, des maisons où il faisait bon vivre, des enfants que nous chérissions, des biens qui donnaient de l’aisance à notre existence…

Tout de même… Nous étions jeunes, nous avions des corps vibrants, des corps aimés, nous humions l’air neuf, le printemps, les fleurs, la vie, avec une avidité triomphante…

Tout de même… Nous étions habités par une vocation, tendus vers un idéal…

Tout de même… Il nous a fallu jeter nos vingt ans, nos trente ans et tous nos rêves vers d’horribles souffrances, d’incessantes angoisses, sentir nos corps dévorés par les froids, nos chairs déchirées par les blessures, nos os rompus dans des corps à corps hallucinants.

Nous avons vu hoqueter nos camarades agonisants dans des boues gluantes ou dans les neiges violettes de leur sang.

Nous sommes sortis vivants, tant bien que mal, de ces tueries, hagards d’épouvante, de peine et de tourments.

Un quart de siècle après, alors que nos parents les plus chers sont morts dans des cachots ou ont été assassinés, et que nous-mêmes sommes arrivés, dans nos exils lointains, au bout du rouleau du courage, les « Démocraties », hargneuses, bilieuses, continuent à nous poursuivre d’une haine inextinguible.

Jadis, à Breda, comme on peut le voir encore dans l’inoubliable tableau de Velasquez, au musée du Prado à Madrid, le vainqueur offrait ses bras, sa commisération et son affection au vaincu. Geste humain ! Etre vaincu, quelle souffrance déjà, en soi ! Avoir vu s’effondrer ses plans et ses efforts, rester là, les bras ballants devant un avenir disparu à jamais, dont on devra pourtant regarder le cadre vide, en face de soi, jusqu’au dernier souffle !

Quel châtiment, si l’on avait été coupable !

Quelle douleur injuste, si l’on n’avait rêvé que de triomphes purs !

Alors, on comprend qu’en des temps moins féroces, le vainqueur s’avançait, fraternel, vers le vaincu, accueillait l’immense peine secrète de celui qui, s’il avait sauvé sa vie, venait de perdre tout ce qui donnait à celle-ci un sens et une valeur…

Que signifie encore la vie pour un peintre à qui on a crevé les yeux ? Pour un sculpteur à qui on a arraché les bras ? Que signifie-t-elle pour l’homme politique rompu par le destin, et qui avait porté en lui, avec foi, un idéal brûlant, qui avait possédé la volonté et la force de le transposer dans les faits et dans la vie même de son peuple ?…

Plus jamais il ne se réalisera, plus jamais il ne créera… Pour lui, l’essentiel s’est arrêté. Cet « essentiel », dans la grande tragédie de la Deuxième Guerre mondiale, que fut-il pour nous ? Comment les « fascismes » - qui ont été l’essentiel de nos vies – sont-ils nés ? Comment se sont-ils déployés ? Comment ont-ils sombré ? Et, surtout, après un quart de siècle : de toute cette affaire énorme, quel bilan peut-on dresser ?

Léon Degrelle, (Premier chapitre de Hitler pour mille ans.)


https://fr.metapedia.org/wiki/L%C3%A9on_Degrelle
 
Old December 19th, 2022 #20
alex revision
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Europe Unie - Discours Léon Degrelle

https://odysee.com/@leGrosMalin:d/Eu...9on-Degrelle:a



Au Palais de Chaillot, manifestation organisée par la Waffen SS française, la LVF, et la Milice française au cours de laquelle Léon DEGRELLE de la légion Wallonie (Belgique) prend la parole: - "Des élites se créent en France. Une chevalerie s'est créée au front. Le front, c'est l'école des hommes; c'est là que l'on voit les tempéraments. On nous dira: " Oui mais il y a la politique". Justement, nous sommes des soldats politiques.- Ces masses immenses d'Asie, c'est des masses dont on ne peut rien espérer, et il faut encore les évêques anglicans ou les bourgeois bornés pour s'imaginer qu'on apprivoise des fauves.- Les soldats de Russie auront souffert comme jamais soldats n'ont souffert. Tous les anciens combattants de la grande guerre qui sont au front russe sont unanimes pour le dire.- Etre d'Europe. Un français n'est pas la France seule.- Un français est d'Europe. Si demain les soviets déferlent, que devient la France seule? La France doit comprendre que ces nationalistes de restriction, c'est la caricature du nationalisme.- Et voilà, mes chers camarades, pourquoi nous devons être unis. Europe dressée contre le Communisme pour défendre notre patrimoine spirituel et nos vieilles cités. Europe qui doit être unie parce que chaque peuple doit mériter sa place".
 
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