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Old June 10th, 2010 #1
alex revision
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Default Vincent Reynouard : Le drame d’Oradour-sur-Glane - résumé de la thèse révisionniste

Le drame d’Oradour-sur-Glane

Résumé de la thèse révisionniste

Vincent REYNOUARD


Un questionnement naturel et conforme à l’idée de Justice

Avant de commencer, je demande au lecteur de réfléchir : quelle serait sa réaction si on l’accusait faussement d’avoir volé ne serait-ce qu’un pain dans une boulangerie ? Subirait-il passivement cette calomnie ? Non, il crierait au mensonge et trouverait tout naturel que des gens enquêtent pour vérifier la pertinence de l’accusation.

A Oradour-sur-Glane, on n’accuse pas des gens d’avoir volé un, dix ou même cent pains. On les accuse d’avoir froidement perpétré 642 abominables crimes, dont 500 environ contre des femmes, des enfants et des nourrissons sans défense. C’est extrêmement grave. Dès lors, il est tout naturel, si un doute s’élève, d’aller enquêter sur place afin de vérifier ce que l’on croyait acquis.


Pour un retour à des méthodes d’enquête traditionnelles

Des travaux tendancieux

Je ne suis pas historien. J’ai une formation d’ingénieur chimiste et de professeur de sciences. Voilà pourquoi je n’ai pas pris le problème d’Oradour comme on le fait habituellement. Très souvent, en effet, les auteurs commencent par nous parler de la Waffen SS, des théories allemande de la guerre totale, des « crimes des SS » en URSS, en Tchécoslovaquie et ailleurs, de l’occupation allemande en France et de l’activité générale des Waffen SS dans la lutte contre la Résistance. Le massacre en lui-même ne vient qu’après.

Cette présentation est tendancieuse, car elle consiste à présenter d’emblée le drame du 10 juin comme la suite logique d’une politique meurtrière mise en place à l’Est. Le message implicite est le suivant : « Voyez les exactions que les Waffen SS perpétraient depuis trois ans à l’Est ; Oradour s’inscrit dans le cadre de cette politique, même si en France elle a été moins fortement appliquée ». Dès lors, l’auteur ne se préoccupe pas vraiment de re-vérifier le massacre d’Oradour ; pour lui, il est évident que les Waffen SS sont coupables. Par conséquent, il ne fait que répéter la thèse officielle véhiculée depuis 1945.


Ma méthode d’étude ; vérifier la matérialité des faits

De mon côté, j’ai adopté une méthode d’enquête traditionnelle ; celle que les inspecteurs utilisent dans des affaires criminelles. J’ai commencé par étudier la matérialité des faits, sans me soucier ni du contexte, ni des assassins présumés. Oubliant tout ce que j’avais appris sur le drame, je me suis rendu à l’endroit de la tragédie (dans les ruines conservées) et j’ai étudié toutes les photographies d’époque que j’ai pu découvrir. Mon objectif était :

1°) de dresser un état des lieux après le drame ;

2°) d’étudier l’état des cadavres retrouvés.

Ces éléments devaient me permettre de formuler des premières hypothèses concernant les faits qui étaient survenus ce 10 juin tragique. Ensuite, et seulement ensuite, je m’intéresserais aux témoignages.

Étude matérielle du massacre d’Oradour

L’état des cadavres

L’examen des cadavres me permit de constater des différences substantielles entre ceux des hommes et ceux des femmes et des enfants.


Cadavre des hommes

Les premiers étaient entiers (à l’exception parfois des extrémités comme les mains) mais complètement carbonisés. En particulier :

a) ils n’étaient plus identifiables : les traits du visage et leurs cheveux avaient complètement disparus) et
b) leurs vêtements s’étaient totalement consumés.

Ils ressemblaient à des statues de bronze, ce qui est typique des victimes d’incendies prolongés.


Cadavres des femmes et des enfants

Les deuxièmes offraient un aspect très différent : ils étaient déchiquetés mais beaucoup conservaient et leurs vêtements, et les traits de leur visage (quand la tête était encore là), même s’ils étaient parfois brûlés en surface. Dans leur cas, il fallait plutôt parler de débris humains : un torse, un bassin et deux jambes, un bras, une main, une tête…

Pour les femmes et les enfants, les clichés évoquaient de façon frappante des victimes d’explosions (attentat, bombardement ou accident).


Les ruines de l’église


L’examen des ruines de l’église confirma ces premières conclusions.


L’aspect extérieur

L’aspect extérieur du bâtiment rappelait ces églises ou ces cathédrales victimes de bombardements : les toitures avaient complètement disparu, soufflées par les explosions, et de nombreuses ouvertures (notamment celles du clocher) ne présentaient aucune trace de suie. Un incendie, quant à lui, laisse subsister une partie des grosses poutres, et s’il est assez puissant pour toutes les consumer, on doit alors retrouver de très nombreuses traces de suies au niveau des ouvertures.


L’aspect intérieur


A l’intérieur, quatre éléments contredisaient la thèse du violent incendie :

1°) la fine sphère en laiton qui se trouvait sous la croix faîtière (la croix installée au haut du clocher) n’avait pas fondue. Or, si, comme l’affirme la thèse officielle, le clocher avait brûlé provoquant l’effondrement de la toiture, cette sphère prise dans les flammes aurait dû fondre. Sachant qu’elle était intacte mais cabossée, on en déduisait qu’elle avait dû être éjectée au loin ;

2°) les deux cloches n’avaient que partiellement fondu. Des parties de leur base étaient intactes au point qu’on pouvait encore lire les inscriptions et voir les décorations gravées dessus. Or, en cas d’incendie violent et prolongé du clocher, elles auraient dû être réduites à l’état de masse informe de bronze. Cette fusion partielle démontrait que le phénomène destructeur avait été très violent et très bref, ce qui avait empêché la chaleur de diffuser à l’intérieur du métal ;

3°) au sol, dans les chapelles latérales, des objets en bois avaient été préservés. Notamment :

a) à droite en entrant, dans la chapelle St-Joseph, un autel en bois ;

b) à gauche, dans la chapelle de la Vierge, le confessionnal en bois léger (quelque millimètres d’épaisseur).

A supposer qu’un incendie violent et prolongé se soit développé dans l’église, brûlant plus de 500 femmes et enfants, le rayonnement thermique aurait suffi à consumer ces deux objets ;

4°) Sur l’autel de la Vierge, des fleurs en tissus avaient été découvertes peu après la tragédie, que l’on pouvait encore voir dans la crypte du souvenir. D’après le témoignages de Pierre Poitevin, qui avait pénétré dans l’église quelques heures après le drame, des draperies étaient encore visibles sur cet autel. Comment croire que ces objets aient pu résister à un incendie violent, prolongé et généralisé ?


Premières hypothèses

Toutes ces constatations permirent de conclure que le phénomène destructeur avait été très violent (toitures soufflées, croix faîtière éjectée, édifice ébranlé…) mais bref (fusion partielle des cloches, préservation d’objets en bois et un tissu).


D’où la thèse d’une ou plusieurs explosions qui se confirmait.


Confirmation par les témoignages

L’ « unique rescapée de l’église » est un faux témoin évident

Une fois ce travail effectué, je commençai l’étude des témoignages. Le premier sur lequel je portai mon attention fut celui de Marguerite Rouffanche, présentée comme l’unique rescapée du drame de l’église. Très vite, je m’aperçus qu’elle avait fourni non pas un mais plusieurs récits, entre 1944 et 1947, auxquels il fallait ajouter sa déposition devant le Tribunal militaire permanent de Bordeaux en 1953. L’étude et la comparaison de ces témoignages me convainquit rapidement que Mme Rouffanche était un témoin suborné qui racontait n’importe quoi. En particulier :


Une « caisse » qui s’enflamme sans flamme et qui explose sans exploser

- Interrogée une première fois en juin 1944 par le Résistant Pierre Poitevin, elle prétendit que les Waffen SS avaient emmené dans l’église une « caisse » fumigène, précisant : « personne n’osa s’en approcher, mais elle n’explosa pas »[1].

- Or, le 30 novembre 1944, dans une autre déposition, elle affirma : « le feu fut communiqué à l’engin dans lequel une forte explosion se produisit »[2].

- En 1947, enfin, devant la Commission d’instruction du Tribunal militaire de Bordeaux, elle dit : « La caisse qui a été emportée dans l’église a dégagé une fumée épaisse et asphyxiante, sans dégager aucune flamme »[3].

Il fallait donc croire que cette mystérieuse « caisse » avait été enflammée sans dégager aucune flamme, et qu’elle avait était le siège d’une « forte explosion » sans avoir explosé.


Un saut impossible

Mme Rouffanche prétendait en outre avoir échappé aux flammes au passant à travers un vitrail. Elle aurait effectué un saut de près de 4 mètres, avant de rouler le long d’une pente de 4,5 m et de s’arrêter miraculeusement sur une corniche sans parapet d’un peu plus d’un mètre de large ; ce qui lui aurait évité de tomber 2,5 m plus bas, sur la route où un Waffen SS était posté. Le tout sans se blesser, alors qu’elle était âgée de 47 ans au moment des faits. S’étant relevée, elle aurait été mitraillée par le Waffen SS posté plus bas, mais elle serait tout de même parvenue à lui échapper en courant avec 5 balles dans la jambe.

Ces récits non seulement contradictoires mais aussi délirants suffirent à me convaincre que Mme Rouffanche mentait.


Des témoignages qui confirment mes premières hypothèses

Le récit de Mme Lang et le compte rendu de M. Pallier

Ce fait acquis, je m’intéressai aux autres témoignages. Dans la littérature officielle, qui véhiculait la thèse de l’incendie mis par les Waffen SS, on retrouvait toujours les mêmes, émanant des principaux rescapés (notamment les six hommes qui échappèrent à la fusillade dans la grange Laudy). Un retint plus particulièrement mon attention. Il émanait d’une femme, Mme Lang, qui, le 10 juin tragique, s’était cachée dans sa maison. Interrogée, elle avait déclaré : « Un bruit épouvantable éclate dans la direction de l’église qui était à quelques dizaines de mètres de nous. Détonations sur détonations se succèdent, suivies d’une immense clameur et de cris effrayants. Les mitrailleuses crépitent » (voir document). De son côté, un ingénieur de la SNCF, M. Pallier, qui pénétra dans l’église le 11 juin, écrivit : « Il ne semble pas que les femmes et les enfants aient subi le même sort [que les hommes] puisque l’on a retrouvé dans l’église des corps que la mort a surpris dans une attitude normale »[4].

Ce récit et ce compte rendu venaient confirmer mes premières conclusions issues de mon étude matérielle : l’église avait été ébranlée par des explosions soudaines qui avaient probablement tué les femmes et les enfants (d’où les « cris effrayants » entendus par Mme Lang et les morts « surpris dans une attitude normale » vus par M. Pallier).


Les précisions capitales de MM. Renaud et Beaubreuil

Par la suite, des rescapés rencontrés et des documents non publiés consultés dans des archives vinrent conforter cette analyse.

- M. Aimé Renaud que je rencontrai en août 1990 me raconta que, caché dans son jardin le 10 juin tragique, il avait vu le clocher ébranlé par une explosion si forte que le toit avait été emporté et que l’onde de choc l’avait frappé.

- De son côté, M. Beaubreuil me confirma que toutes les mitraillades dans le bourg avaient commencé après qu’il eut entendu une énorme explosion sur la place de l’église ; son témoignage était d’autant plus important que le jour de drame, il s’était caché chez sa tante qui habitait sur la place de l’église.

En 2001, ces deux personnes ont nié m’avoir rencontré. Elles mentaient. Je les ai rencontrées et j’ai noté le résumé de nos entretiens dans un petit cahier rouge, avec la date et d’autres détails que je n’ai pas pu inventer. Celui-ci a été confisqué par la justice ; qu’elle le rende public, on verra bien qui ment.


Les témoignages entendus au procès de Bordeaux

Mais qu’importe. Grâce à un avocat au procès de Bordeaux, j’ai pu consulter les sténotypies prises lors des audiences. A ma grande surprise, j’ai constaté que non seulement les accusés (Fernand Giedinger, Henri Weber…), mais aussi des témoins à charge (c’est-à-dire des rescapés) ont confirmé que l’église avait explosé.

Mme Renaud, par exemple, a déclaré : « Il y a eu une grande détonation à l’église » et son mari (Aimé, que j’ai rencontré en 1990) a clairement dit : « La seule plainte que j’ai entendue c’est quand l’église a sauté »[5].

Ajoutons à cela les dépositions de personnes qui ont pénétré dans l’église peu après la tragédie. Parmi elles figure M. Petit. A Bordeaux, il lança : « C’était une horreur gigantesque. Il n’y avait pas un corps intact. Certains étaient coupés en deux » (Ibid., p. 80).


Une confirmation des mes hypothèses

Tous ces témoignages venaient confirmer que l’église avait été secouée par plusieurs grosses détonations, dont une, au moins, avait eu pour épicentre le clocher. Outre les destructions matérielles visibles dans l’édifice, ces détonations avaient provoqué :

a) la mort de nombreuses femmes et enfants (d’où les cadavres déchiquetés) ;

b) les fusillades des hommes dans le bourg.


Les Waffen SS ont-il fait exploser l’église ?

La thèse officielle

Les Waffen SS pouvaient-ils être rendus responsables de ces explosions ? C’est ce qu’affirme la thèse officielle. Mais ses tenants savent que la mystérieuse « caisse » de Mme Rouffanche ne saurait expliquer ni l’explosion dans le clocher (puisque l’engin aurait été mis loin, dans le chœur), ni les dégâts constatés dans le sanctuaire. Voilà pourquoi ils ont bâti une histoire selon laquelle les Waffen SS auraient tout d’abord voulu faire sauter l’église pour tuer d’un seul coup toutes les femmes et les enfants qui s’y trouvaient. Mais la tentative aurait échoué (elle aurait fait « plus de bruit que de dégâts » et seul un Waffen SS, Gnug, aurait été blessé par une pierre tombée du clocher), si bien que les « bourreaux » auraient dû improviser : ils auraient alors fabriqué une caisse asphyxiante qu’ils auraient mise à feu dans le chœur de l’église. Mais là encore, la tentative aurait échoué parce que l’explosion aurait soufflé les vitraux, permettant à la fumée de s’échapper. En désespoir de cause, ils auraient donc pénétré dans le sanctuaire pour mitrailler tout le monde[6].


Une thèse absurde et contredite

Cette thèse est déjà absurde en elle-même. Car quand on veut tuer des femmes et des enfants, on ne cherche pas à les ensevelir sous une église fortifiée. On les mitraille, par petits groupes.

Mais il y a plus : si la thèse officielle est vraie, les femmes et les enfants parqués dans l’église auraient dû entendre une explosion avant l’arrivée de la « caisse », explosion correspondant à la tentative de faire sauter l’édifice. Or, dans aucun de ses témoignages de 1944, Mme Rouffanche n’a parlé d’une détonation qui aurait retenti pendant l’attente. Bien plus, interrogée en 1947, elle déclara : « Pendant le temps que je suis restée dans l’église, je n’ai vu ni entendu aucune explosion. »[7]. C’était la preuve que cette histoire rocambolesque de tentative de destruction de l’édifice n’avait pas un commencement de réalité.

Dès lors, la conclusion s’imposait, nette : ces mystérieuses explosions, dont l’une s’était produite dans le clocher, n’avaient pas été dues aux Waffen SS. Elles avaient une autre origine. Une origine que, manifestement, les tenants de la thèse officielle voulaient cacher au public, puisque dès 1944, ils avaient échafaudé une version mensongère des faits.


Oradour : base arrière du maquis

La thèse officielle

L’hypothèse la plus vraisemblable était celle d’un dépôt clandestin de minutions qui aurait été aménagé sous les combles de l’église et qui aurait explosé ce 10 juin tragique pour des raisons à déterminer. Sans surprise, elle s’opposait à la thèse officielle selon laquelle Oradour était un village parfaitement tranquille, situé dans une région exempte de toute activité maquisarde. Mais n’avait-on pas précisément échafaudé une thèse mensongère pour que personne n’ait l’idée de s’interroger sur les causes réelles de la destruction de l’église ? Car comment croire qu’en plein Limousin infesté par les maquis communistes, une grosse bourgade située loin des axes routiers n’ait pas servi de base arrière à la Résistance ? Enfin, signalons que de nombreux cas connus en France et en Belgique confirment l’utilisation par la Résistance des combles des églises pour cacher de gros dépôts de munitions.


Mes découvertes contredisent la thèse officielle

Des autochtones dans la Résistance

Les recherches que j’entrepris dans les années 90 pour éclaircir ce point donnèrent rapidement des résultats. Les révélations de certains rescapés établirent l’existence de liens entre certains habitants du village et la Résistance. Voici quelques exemples :

- Maurice Beaubreuil était membre d’un maquis ;


- son ami Mathieu Borie appartenait aux FTPF (Résistance communiste) ;


- Paul Doutre était un « membre supplétif du maquis » ;


- M. Dupic appartenait à l’Armée secrète (Résistance de droite) ;


- Paul Doire, il ravitaillait les maquis des environs en pain[8].


Des réfugiés antifascistes à Oradour

Bien plus : le dépouillement d’archives de la Haute-Vienne me permit de découvrir non seulement que des maquisards agissaient régulièrement à Oradour (volant des cigarettes, de l’essence etc.[9]) mais aussi que le bourg abritait un Groupement de Travailleurs Étrangers (le 643ème GTE). Celui-ci était composé en majorité d’Espagnols anti-franquistes réfugiés en France depuis 1936. Or, comme par hasard, beaucoup de ces travailleurs avaient déserté à partir de 1943, c’est-à-dire au moment où les rangs des maquis grossissaient, alors que leur famille restait à Oradour[10]. De façon évidente, ces GTE composés d’antifascistes notoires avaient constitué des réservoirs humains pour les maquis. C’est probablement pour cette raison que la présence d’un d’entre eux à Oradour avait été soigneusement cachée.


Un témoin capital : Len Cotton

En 1996, enfin, je découvris l’existence d’un ancien aviateur de la RAF, Len Cotton, dont l’avion avait été descendu fin 1942 et s’était écrasé dans la région de Confolens. Dans un témoignage écrit, il me révéla que lui et ses coéquipiers avaient été pris en charge par la Résistance pour qu’ils échappent aux Allemands. Ils avaient cachés trois jours à… Oradour-sur-Glane, dans la sacristie de l’église (car le prêtre était de la partie) et nourris par la fille de Mme Rouffanche qui appartenait à la Résistance sous le pseudonyme de « Danielle »[11]. Joint par téléphone, il me déclara qu’Oradour était un « grand centre de la résistance ». Ce témoignage, je l’ai publié il y a sept ans et jamais les tenants de la thèse officielle ne m’ont répondu, parce qu’ils n’ont rien à répondre.

Cette dernière découverte, notons-le en passant, expliquait pourquoi Pierre Poitevin s’était adressé à Mme Rouffanche pour qu’elle devienne le témoin manipulé par la Résistance et pourquoi celle-ci avait tout de suite accepté. En racontant son histoire rocambolesque de « caisse » et de saut périlleux pour accuser les Waffen SS et, ainsi, dégager la responsabilité du maquis dans la tragédie, Mme Rouffanche ne faisait que continuer le combat de sa fille.


La thèse officielle s’effondre

Quoi qu’il en soit, la thèse du village parfaitement tranquille s’effondrait. A ce moment, il ne restait rien, ou presque, de l’histoire officielle selon laquelle :

a) Oradour était une paisible bourgade sans maquis ;

b) l’église avait été incendiée par les Waffen SS.

Au contraire, on pouvait affirmer qu’Oradour était un foyer de Résistance (ce qu’ont toujours dit les Allemands) et que l’église avait le siège de plusieurs explosions causées par l’éclatement d’un dépôt clandestin de munitions.


La vérité sur les événements du 10 juin à Oradour

La version allemande

Ces conclusions étaient d’autant plus importantes que dès 1944, les Allemands (et plus particulièrement les Waffen SS) avaient toujours nié être allés à Oradour pour exterminer un village afin de terroriser les populations françaises. Leur version était la suivante : le 10 juin 1944, 120 à 150 Waffen SS de la division Das Reich avaient investi le bourg d'Oradour-sur-Glane afin de rechercher un gradé allemand, H. Kämpfe, enlevé la veille dans la région par des maquisards de Jean Canou. Une rapide enquête leur avait permis de conclure que selon toute vraisemblance, le disparu était retenu à Oradour, alors haut lieu de la Résistance dans le Limousin.

Agissant selon une procédure habituelle, les soldats avaient séparé les hommes des femmes et des enfants. Ce dernier groupe avait été parqué dans l'église afin d’y être mis en sécurité. Puis les hommes avaient été emmenés, par groupes, dans des granges afin d'y être plus facilement gardés par quelques sentinelles pendant que les Waffen SS procédaient à des perquisitions dans les habitations. Alors que les recherches se déroulaient — permettant la saisie de nombreuses armes et munitions — une énorme explosion avait secoué l'église, déchiquetant les femmes et les enfants qui se trouvaient dans la nef. Pris dans cet engrenage infernal, les Waffen SS avaient mitraillé les hommes avant de se ruer à l’église[12].


La version française se heurte à de multiples contradictions

Les Français ayant réussi à imposer leur thèse du village tranquille, la version allemande avait toujours été repoussée d’un revers de la manche. On y voyait une pitoyable tentative de s’innocenter ou, au moins, de se justifier.


Les SS n’auraient jamais dû chercher à se justifier

Toutefois, personne ne semblait s’apercevoir que si, vraiment, les Waffen SS « criminels » avaient agi selon ce qui était devenu pour eux une habitude, avec la ferme intention d’épouvanter les populations, ils n’auraient pas cherché des excuses après le drame. Bien au contraire, ils auraient revendiqué bien haut leur geste et ils auraient même recommencé pour démontrer qu’ils ne plaisantaient pas. La France aurait alors connu non pas un Oradour, ni deux ou trois, mais dix, vingt voire cinquante.


Les Waffen SS n’auraient pas perdu leur temps

De plus, personne ne conteste qu’à Oradour, les Waffen SS ont séparé les hommes des femmes et des enfants, qu’ils ont ensuite demandé des otages au maire (car ils voulaient tenter de négocier un échange avec la Résistance) et qu’ils ont finalement procédé à des perquisitions dans toutes les maisons. Pourquoi auraient-ils perdu tout ce temps — alors qu’ils remontaient au plus vite vers la Normandie — s’ils étaient venus exprès pour massacrer la population ? On nous répond parfois que « cela faisait partie de la mise en scène ». Mais pourquoi cette mise en scène, puisque les gens étaient en leur pouvoir et qu’il ne devait rester aucun témoin ? C’est se moquer du monde !


Les Waffen SS aurait agi la veille à Tulle

Enfin, si les Waffen SS avaient vraiment voulu exercer des représailles sanglantes et semer la terreur suite à des actions de la Résistance, ils auraient massacré des femmes et des enfants la veille, à Tulle, où une quarantaine de soldats allemands avaient été retrouvés tués et atrocement mutilés par des maquisards. C’était pour eux l’occasion rêvée, car là, ils avaient des cadavres de camarades à exhiber pour justifier leur geste. Or, dans cette ville, et conformément à leur habitude, ils ne s’en sont pris qu’aux hommes, pendant 99 d’entre eux (sur les 1 200 qu’ils avaient d’abord arrêtés ; Ibid., pp. 429-430).

Le fait qu’à Oradour, les Waffen SS aient commencé par séparer les hommes des femmes et des enfants confirme la thèse selon laquelle ils ne voulaient pas massacrer la population du bourg.


Ce que l’on sait, ce qui reste à découvrir

Ce que l’on sait

Voilà pourquoi aujourd’hui, je maintiens qu’Oradour est une action policière qui a mal tourné. Lorsque les Waffen SS investirent le village, leur mission était de retrouver H. Kämpfe, de prendre des otages parmi les maquisards (pour négocier un échange en cas en cas d’échec) et de détruire le PC du maquis. Les femmes et les enfants ont été séparés des hommes et enfermés dans l’église pour le temps de l’opération. L’erreur du commandement allemand fut de ne pas avoir fouillé préalablement le lieu saint.


Ce qui reste à découvrir

Pourquoi le dépôt de munitions a-t-il sauté, provoquant un drame sans nom ? Tant que les bouches seront fermées et que les archives seront inaccessibles (elle le seront jusqu’en 2053), nous en serons réduits aux hypothèse. Celle qui m’apparaît la plus plausible est la suivante : lorsque les Waffen SS investirent le bourg, des maquisards se réfugièrent dans l’église, sous les combles, là où il y avait des armes et des munitions. Après que les femmes et les enfants aient été parqués dans le lieu saint, ils ont été découverts (tentative de fuite ratée ? manque de discrétion ? dénonciation ?). Les Waffen SS tentèrent de les déloger, et c’est au cours de la bagarre que le dépôt sauta (balle perdue ou erreur de manipulation d’un maquisard).

Toutes les femmes et les enfants périrent-ils dans la catastrophe ? C’est difficile à croire, car les explosions, nous l’avons vu, préservèrent les chapelles latérales où l’on a retrouvé des objets en bois et des draperies. Les personnes qui s’y trouvaient ont donc du survivre. En 1963, un militaire allemand, Eberhard Matthes, visita Oradour en uniforme. Dans une déclaration sous serment faite par la suite, il dit avoir rencontré deux femmes qui se présentèrent comme des rescapées de l’église. Elles lui racontèrent que des Waffen SS avaient effectivement extrait « plusieurs femmes et enfants de la fournaise »[13].


L’unique réponse des tenants de la thèse officielle : la censure brutale

J’acceptais d’avance le débat

Telle est ma thèse sur le drame d’Oradour. Cette une thèse, je l’ai exposée dans un livre de près de 450 pages publié en Belgique en 1997 et intitulé : Le massacre d’Oradour : un demi-siècle de mise en scène. Dans l’avertissement, j’écrivais : « Si, demain, certains détracteurs nous convient à un débat honnête, nous nous empresserons de répondre favorablement » (p. 20). D’avance, donc, j’acceptais le débat.


Les tenants de la thèse officielle refusent et m’injurient…

Si les tenants de la thèse officielle avaient été surs d’eux, ils auraient dû s’empresser d’organiser une confrontation publique pour me ridiculiser. C’eut été, pour eux, le meilleur moyen de contrer mon livre.

Or, de façon extrêmement révélatrice, ils n’ont pas agi ainsi. A la discussion loyale, ils ont préféré l’injure et la censure brutale. Mon livre parut en juin 1997, alors que je venais d’être révoqué de l’Éducation nationale (pour révisionnisme). Immédiatement, une intense campagne de presse commença dans le Limousin durant laquelle je fus copieusement insulté, traîné dans la boue, traité de menteur, de falsificateur etc. Naturellement, jamais je ne fus interrogé par un quelconque journaliste et jamais mes droits de réponse ne furent publiés. Seuls mes adversaires pouvaient parler.


… et se réfugient dans les jupes des autorités

Septembre 1997 : mon livre est interdit en France

Parallèlement, les autorités du Limousin agirent pour que mon livre soit interdit au plus vite. Sans surprise, elles obtinrent gain de cause : dès septembre 1997, un arrêté ministériel (signé par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Jean-Pierre Chevènement), interdit la diffusion et la circulation de mon livre sur tout le territoire national.


Février 2001 : ma cassette est interdite en Haute-Vienne

En 1998-1999, une équipe travailla à l’élaboration d’une cassette vidéo qui voulait résumer mon livre et encourager les gens à l’acheter. Ce film parut fin 2000 et la diffusion réelle commença en janvier 2001. Là encore, la réaction des autorités ne se fit point attendre. Dès le 8 février 2001, le préfet de la Haute-Vienne publia un arrêté qui interdisait ma cassette vidéo dans tout le département.


La « Justice » emploie les grands moyens

Dans la foulée, les tenants de la thèse officielle se démenèrent pour que des poursuites soient engagées contre moi pour « négation de crime de guerre ». Mais aucune loi ne réprimant, en France, une telle négation, les autorités opérèrent un virage à 180 degrés et déposèrent plainte pour « apologie de crime de guerre ». Comme si l’on pouvait faire l’apologie de ce que l’on nie !

Comme on pouvait s’y attendre, une instruction fut ouverte. Les autorités employèrent les grands moyens : le 16 mai 2001, alors que j’étais absent de mon domicile bruxellois, des policiers belges, agissant sur commission rogatoire française, perquisitionnèrent mon bureau et saisirent une soixantaine de cartons de livres, papiers et archives diverses. Dans le même temps, des perquisitions étaient organisées à Anvers, aux ateliers et au domicile de mon éditeur.

Des bons de commande pour la cassette vidéo ayant été envoyés anonymement à des personnalités du Limousin, la justice — qui n’a rien d’autre à faire — fit procéder à des analyses d’écriture (les adresses écrites sur les enveloppes) et à des analyse ADN (les timbres ayant été léchés) afin de retrouver le ou les auteurs. L’auteur fut effectivement retrouvé ; il s’agissait d’un de mes amis, un limougeaud septuagénaire qui avait cru bien faire.

En juin 2001, le juge d’instruction qui s’occupait de l’affaire, Christine Fourel, me plaça sous contrôle judiciaire. Elle saisit mon passeport, m’interdit de séjour en Haute-Vienne et m’obligea à prévenir la Justice si je partais plus de trois jours de chez moi.


Septembre 2001 : ma cassette est interdite en France

Le 27 septembre 2001, soit quatre ans après l’interdiction de mon livre, le ministre de l’Intérieur signa un arrêté qui interdisait ma cassette sur tout le territoire national. Pour ce faire, il s’appuya sur une loi du 17 juin 1998 « relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu’à la protection des mineurs »[14] !


Procès et condamnations

Pendant ce temps, l’instruction continuait. Elle dura deux ans et s’acheva par mon renvoi devant le tribunal correctionnel de Limoges pour « apologie de crime de guerre ». Le procès en première instance eut lieu le 18 novembre 2003. Son déroulement fut scandaleux : le Président du tribunal refusa de visionner la cassette vidé et m’empêcha de développer ma défense, m’interrompant sans cesse[15]. Le 12 décembre 2003, je fus reconnu coupable d’apologie et condamné à un an de prison dont trois mois fermes, 10 000 € d’amande, avec en outre confiscation de mes archives qui avaient été saisies lors de l’instruction.

Un procès en appel eut lieu le 14 avril 2004. Cette fois, le Tribunal se comporta plus correctement (lire le compte rendu de l’audience). Mais s’il me permit de développer ma défense, il ne m’écouta pas davantage. L’arrêt rendu le 9 juin 2004 (la veille du soixantième anniversaire de la tragédie !) reprit mot pour mot des parties entières du jugement de première instance . Quant à la peine prononcée, elle fut globalement plus sévère. Allant au-delà des réquisitions du procureur, les magistrats me condamnèrent à deux ans de prison dont six mois fermes. L’amende de 10 000 € fut toutefois remplacée par 3 000 € de dommages et intérêts à verser aux trois parties civiles (Marcel Darthout, un rescapé du drame ; la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme [LICRA] et les Amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation [AFMD]). Quant à la confiscation de mes archives, elle fut confirmée.

Je me suis naturellement pourvu en cassation, mais sans trop d’espoir. Mais, ô surprise, l’arrêt d’appel fut finalement cassé au motif (évident) que je ne m’étais rendu coupable d’aucune « apologie »…


Conclusion

A l’heure où j’écris ces lignes, je peux être satisfait : mes adversaires ont perdu sur toute la ligne. Judiciairement et, surtout, intellectuellement. Car en sept ans, ils ne m’ont jamais répondu. Ils n’ont jamais osé m’affronter de face. Ils ont préféré se réfugier dans les jupes des autorités. Ils n’ont cessé de demander l’interdiction brutale de mes travaux et la condamnation de leur auteur. Le 12 décembre 2003, après que m’a condamnation eût été prononcée, une certaine Camille Senon, interrogée par la télévision locale, se lamenta que je n’aie pas été immédiatement jeté en prison.

Ces réactions ne sont pas celles de gens qui disent la vérité, mais celles de menteurs inquiets. Tout ce qu’ils veulent, c’est me faire taire, et à n’importe quel prix. C’est la meilleure preuve que mes arguments inattaquables. Bien involontairement, ils ont donc assuré la promotion de mes travaux. Ce n’et pas étonnant, même le Diable porte pierre…


[1] Voy. P. Poutevin, Dans l’Enfer d’Oradour (Limoges, 1944), p. 92.


[2] Voy. Oradour-sur-Glane (collection : « Archives du Service de Recherche des Crimes ennemis en France », 1947).


[3] Interrogatoire du 7 juillet 1947, Liasse VI, cote C. 95.


[4] Voy. le « Compte rendu des événements qui se sont déroulés le samedi 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane », p. IV (consultable à la BDIC, sous la cote F pièce 3 543 Res).


[5] Voy. V. Reynouard, Le Massacre d’Oradour : un demi-siècle de mise en scène (éd. VHO, 1997), p. 76.


[6] Voy. notamment Albert Hyvernaud, Petite histoire d’Oradour-sur-Glane de la préhistoire à nos jours (1989), pp. 46-47. Voy. également V. Reynouard, op. cit., pp. 77-79.


[7] Interrogatoire du 7 juillet 1947, Liasse VI, cote C. 95.


[8] Voy. V. Reynouard, op. cit., pp. 178-180.


[9] Voy. les rapports du sous-préfet Guy Pauchou que je cite dans mon livre à la page 181. En 1945, dans son ouvrage rédigé avec P. Masfrand, ce même G. Pauchou aura l’audace de prétendre qu’Oradour était un village parfaitement tranquille.


[10] Voy. V. Reynouard, op. cit., pp. 175-178.


[11] Ibid., pp. 182-184.


[12] Ibid., pp. 115-132, 149-152, 163-168, 187-197.


[13] Voy. V. Reynouard, op. cit., p. 212.


[14] Voy. l’arrêté INTD0100584A publié au Journal officiel le 10 octobre 2001, p. 15923.


[15] Voy. Sans Concession n° 1, janvier 2004.
 
Old January 22nd, 2013 #2
alex revision
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Oradour : des vérités qui gênent


Voici l'article sur Oradour que le révisionniste Vincent Reynouard, sorti de prison le 5 avril, vient de donner à l'hebdomadaire "Rivarol" qui l'a publié dans son n° 3003 du 10 juin 20011, p. 4


Oradour: cette tâche ingrate qui nous incombe


Le jour où paraîtra cette nouvelle livraison de RIVAROL sera organisé, à Oradour-sur-Glane, la commémoration du 67e anniversaire de la fameuse tragédie qui coûta la vie à plus de 500 femmes et enfants dans l'église du village (sans oublier les hommes dans les granges).

Pendant environ quinze ans, je me suis intéressé de près à cette affaire. Sept ans d'enquête, la publication d'un livre grand format de plus de 400 pages ("Le massacre d'Oradour. Un demi-siècle de mise en scène", éd. VHO), la diffusion d'une vidéo ("Oradour: cinquante ans de mensonges" puis "Oradour: le débat interdit") et une longue saga judiciaire qui m'opposa aux gardiens de la Mémoire. Une saga qui, comme tout bon western, commença très mal (mon livre interdit sur tout le territoire national, ma condamnation à deux ans de prison pour "apologie de crime de guerre") pour se terminer très bien (annulation de l'interdiction et cassation sans renvoi de l'arrêt qui me condamnait pour "apologie"), grâce à la formidable action de Maître Delcroix.

Ajoutons à cela l'ouvrage du concepteur du Mémorial d'Oradour (Jean-Jacques Fouché, "Oradour", éd. Liana Lévi) qui déplut assez profondément aux associations des victimes et qui fut, pour les révisionnistes, une aubaine (Yves C..., "Réponse à Jean-Jaques Fouché", diffusion VHO).

Autant dire que, pour moi, l'affaire d'Oradour reste synonyme de victoire, tant sur le plan intellectuel que judiciaire. Bien que tout ne soit pas éclairci, on sait désormais que la tragédie de ce 10 juin 1944 fut provoquée par l'explosion inattendue de munitions qui avaient été cachées par les maquisards locaux dans le clocher de l'église et sous le plancher de la sacristie.

La thèse du "petit village tranquille", havre de paix dans ce Limousin Résistant, est démentie par bien des documents et par le témoignage de cet ancien aviateur britannique, Len Cotton, que nous avons retrouvé en 1996.

La faute des Waffen SS fut de ne pas avoir fouillé l'église avant d'y parquer les femmes et les enfants, le temps pour eux de tenter de retrouver l'un des leurs enlevé la veille par le maquis et dont tout donnait à penser qu'il était retenu dans ce bourg.

Oradour est donc une simple mission de récupération d'un prisonnier qui a mal tourné, affreusement mal.

Les Waffen SS n'ont jamais voulu massacrer les femmes et les enfants en transformant une église en four crématoire alors qu¹ils n¹avaient avec eux aucun matériel incendiaire.

Certains me répondront que, malgré tout, la thèse officielle est encore imposée, que ce soit sur les lieux, à l'école ou dans les médias. J'en conviens sans peine et n'en suis pas surpris: seuls les naïfs pouvaient croire que les gardiens de la Mémoire reconnaîtraient leurs mensonges.

Les enjeux financiers et surtout politiques sont trop énormes. Admettre qu'un révisionniste a raison serait ouvrir une telle brèche que, dans la situation actuelle, c'est chose rigoureusement impossible: autant croire au Père Noël.

En outre, sachant que les moyens matériels de part et d'autre sont totalement disproportionnés, l'histoire véhiculée depuis 1944 a encore de beaux jours devant elle.

Il n'empêche qu'elle est en danger de mort. Car à la suite de la parution de mon livre et de ma vidéo, le discours du guide, porte-parole de l'histoire conventionnelle, a changé. Le 30 octobre 2006, notre ami François Dop a filmé son exposé dans l'église. Par la suite, il m'a fait parvenir le document. Afin de mieux comprendre l'importance de ces changements, deux petits rappels s'imposent:

1°) J'ai démontré que la thèse du gigantesque incendie dans l'église est contredite notamment par la préservation du confessionnal, une pièce en bois léger située dans une chapelle latérale. Un sinistre d'une telle nature l'aurait nécessairement détruit.

2°) Après avoir étudié les variations dans le temps et les incohérences relevées dans le témoignage de "l'unique rescapée de l'église", Mme Marguerite Rouffanche, j'ai conclu que son récit devait être rejeté. J'ai notamment souligné que jamais une femme de cet âge et de cette corpulence n'aurait pu sauter par le vitrail et chuter de plusieurs mètres pour atterrir sur un plan incliné sans se blesser gravement et sans terminer sa course sur la rue en contrebas. Or, d'après la thèse officielle, non seulement Mme Rouffanche se serait miraculeusement arrêtée sur un petit parapet, mais aussi elle aurait pu immédiatement se relever et fuir en courant sous les balles d'un Waffen SS qui l'auraient atteinte cinq fois à la jambe. Et c'est ce témoignage digne de "Rambo" qui fonde la thèse officielle du drame de l'église !

-- Une thèse officielle en danger de mort --

Dans les premiers temps qui ont suivi la parution de mon livre, rien n'a changé à Oradour. Le guide narrait imperturbablement le récit officiel, parlant d'un gigantesque incendie et d'une Mme Rouffanche sauvée parce qu'elle avait sauté à travers le vitrail. Mais il n'en allait plus de même lorsque mon ami vint visiter. Dans son laïus, le porte-parole de la thèse officielle tentait d'expliquer pourquoi le confessionnal n'avait pas brûlé.

Inutile de dire que les arguments physiques avancés étaient sans aucune valeur: prétendre que l'air entrant par les vitraux se dirigeait très vite vers la nef, donc qu'il n'y en avait pas dans les chapelles latérales pour attiser le feu, est inepte. Même si l'on accepte cette histoire de flux d'oxygène, le guide oubliait que dans un incendie une partie non négligeable de la chaleur est véhiculée par rayonnement (voilà pourquoi de la viande peut cuire même si elle n'est pas léchée par les flammes), phénomène qui aurait nécessairement provoqué la combustion complète de cette pièce en bois léger.

Mais le plus pitoyable survenait au moment d'expliquer le saut extraordinaire de Mme Rouffanche. Le porte-parole de la thèse officielle invoquait la présence, en bas du vitrail, d'une sorte d'un "énorme buisson", "très haut, très touffu", qui aurait non seulement amorti, mais aussi arrêté la chute de la miraculée entre le mur de l'église et cette masse de végétation. Là, elle aurait "perdu connaissance", ce qui l'aurait sauvée, les Waffen SS l'ayant crue morte. Or:

a) "l'unique rescapée" n'a jamais parlé de ce "buisson", ayant au contraire toujours affirmé qu'elle avait chuté "de plus de trois mètres" pour atterrir sur le plan incliné et rouler jusqu'au parapet sans jamais perdre connaissance;

b) sur les photos prises quelques jours après la tragédie, ce gros buisson n'apparaît pas (voir notamment Pierre Poitevin, "Dans l'enfer d'Oradour");

c) sur ledit plan incliné (une fine couche de terre avec des cailloux au dessous), nulle trace d'une quelconque racine n'apparaît. Bref, l'existence de ce buisson a été inventée pour la circonstance, afin de "répondre" à l'un de mes principaux arguments contre le témoignage de Mme Rouffanche.

Dans notre revue "Sans Concession", j'ai réfuté en son temps le nouveau discours du guide (voy. "S.C." n° 27-29, janvier 2007); je n'y reviendrai pas, sauf pour dire que ma réfutation est restée sans réponse. Je me contenterai de souligner qu'en changeant la version officielle afin de tenter de me contredire, les gardiens de la Mémoire ont admis la pertinence de deux de mes principaux arguments.

"La belle affaire! me répondra-t-on. Le visiteur moyen l'ignore, tout comme il ignore la fausseté du discours officiel." Là encore, j'en conviens. Mais c'est justement la raison pour laquelle il faut continuer à se battre. J'entends souvent des gens me dire: les temps ne sont pas mûrs. Contentez-vous de conserver vos écrits, ils ressortiront le moment venu. Alors que j'étais en prison, une femme m'a donné ce conseil. Je lui ai répondu en substance que si mes écrits prenaient la poussière dans une bibliothèque, oubliés de tous, QUI les ressortirait le moment venu?

Personne...

Ces "prudents" se plaisent à lancer que la vérité triomphe toujours. C'est stupide! Car si, dans une affaire quelconque, la vérité n'a pas triomphé, on ne le saura jamais. A supposer qu'un manuscrit ait existé, qui démontrait l'innocence de Ravaillac dans l'assassinat d'Henri IV, mais que cet écrit a pourri dans des archives privées avant d'être détruit, alors le moine sera toujours considéré comme coupable d'un régicide et personne ne saura que le vrai ne s'est pas fait jour.

C'est une évidence: on ignore si "la vérité triomphe toujours". Tout ce que l'on peut dire, c'est qu'une cause (bonne ou mauvaise) remporte la victoire lorsque, les temps devenus favorables, des gens se battent pour elle.

L'exemple de l'avortement - une mauvaise cause selon moi - est très parlant: malgré la pression sociale (env. 50.000 avortements annuels clandestins en France à la fin des années 1960), sans les associations féministes qui se battaient depuis des années, l'affaire de Bobigny n'aurait été qu'un procès de plus intenté à une "faiseuse d'ange" et à une maman ayant fait avorter sa fille et jamais la loi Veil n'aurait été votée. Même si les circonstances sont favorables, on n'a jamais vu un combat remporté sans combattants. La "vérité" ne fait pas exception, n'en déplaise aux "prudents".

Une cause a besoin de hérauts, point final. J'ajoute que combattre ne signifie pas espérer voir la victoire. Quand les temps sont défavorables, combattre signifie maintenir une braise rougeoyante afin que le feu dévorant de la vérité puisse se rallumer lorsque les temps seront venus. Et quand il pleut (comprenez, quand les conditions sont "très" défavorables), entretenir une braise se révèle bien plus difficile que faire partir un incendie sous un ciel bleu. Il est bien évident qu'à l'heure actuelle, la tâche des révisionnistes est ingrate: l'énergie à dépenser est énorme pour des bénéfices assez minces. Cela sans compter les risques, car nos adversaires veillent jalousement. Mais c'est nécessaire.

Pour en revenir à Oradour, si trop peu de gens agissent, le guide et ses successeurs pourront longtemps raconter leurs fariboles sur les flux d'air et sur les buissons amortisseurs. Pourtant, je le répète, en changeant le discours les gardiens de la Mémoire ont admis la pertinence de deux arguments révisionnistes essentiels. Il faut donc en profiter et leur dire:

"Maintenant que vous l'avez admis et que vous avez tenté d'apporter une réponse, nous devons pouvoir discuter sur la valeur de cette réponse". La thèse officielle d'Oradour a été échafaudée dans l'urgence; dans les jours qui ont suivi le drame, le Résistant Pierre Poitevin a rencontré Mme Rouffanche sur son lit d'hôpital afin de mettre au point ce qui allait devenir le récit conventionnel (il le raconte lui-même dans son ouvrage déjà cité).

Malgré cela, "l'unique rescapée" de l'église a beaucoup varié dans ses déclarations. On se souviendra notamment de l'histoire de la mystérieuse "caisse" artisanale que des Waffen SS auraient apportée dans le lieu saint afin de provoquer la mort des femmes et des enfants. A-t-elle fortement explosé ou n'a-t-elle que dégagé de la fumée? Mme Rouffanche a soutenu les deux versions suivant que ceux qui la manipulaient voulaient ou ne voulaient pas cacher les explosions dans l'église.

-- De multiples variations et invraisemblances --

J'ajoute qu'une thèse contraire aux événements va nécessairement être contredite par les constations matérielles faites sur les lieux. C'est là le principe de toute enquête criminelle et c'est ce principe sur lequel je me suis fondé pour effectuer mes recherches. Loin de commencer à lire les "témoignages" et autres "aveux", j'ai privilégié l'étude minutieuse des lieux et de l'état des cadavres après la tragédie (les nombreuses photos d'époque le permettent). Un confessionnal qui n'a pas brûlé, deux cloches dont des parties ont totalement fondu alors que d'autres sont parfaitement intactes, une statue restée sur son socle alors que la partie supérieure a été emportée, l'absence de traces de suie dans les ouvertures du clocher, l'effondrement de la voûte, le cadavre d'un garçonnet coupé net en deux et dont le short n'a même pas brûlé, des fragments de corps dont les extrémités sont intactes... tout cela privilégiait la thèse de la gigantesque explosion, une explosion que l'on tente désespérément de cacher depuis 1947.

Vouloir défendre l'histoire de l'incendie généralisé face à tous ces indices matériels est perdu d'avance. Jusqu'à la parution de mon livre, les gardiens de la Mémoire y parvenaient tout de même, car ils n'entraient pas dans le détail. Tout avait brûlé, réduisant en cendres ces pauvres femmes et enfants. Allez, m'sieurs dames, versez une petite larme, circulez et dites-vous bien que le fascisme est intrinsèquement criminel. Pris dans l'ambiance, les gens ne se posaient pas de question. Mais depuis mon livre et ma vidéo (largement diffusée sur le Net), c'est fini. Il faut répondre d'avance aux éventuelles remarques embarrassantes. "Ils" l'ont fait. Mais les voilà désormais acculés, car ayant avancé des arguments, on peut légitimement exiger qu'ils en démontrent la valeur.

Telle est la nouvelle bataille à livrer. Certes, c'est fastidieux et c'est toujours énervant de faire face à des menteurs forcenés, capables de toutes les fripouilleries intellectuelles pour sauver leurs thèses chancelantes. Mais c'est nécessaire, afin de maintenir la braise rougeoyante, afin que nos écrits ne tombent pas dans l'oubli et que, le moment venu, des gens puissent les ressortir.

Vous comprendrez donc pourquoi les révisionnistes s'entêtent. Il ne s'agit ni d'obsession, ni de monomanie. Il s'agit seulement d'assurer l'avenir.

Lorsque, suite à des événements que nous ne pouvons ni prévoir ni susciter, les peuples seront amenés à réviser leurs certitudes hédonistes et, ainsi, à se tourner vers la vérité, il faudra des gens pour la connaître afin de la leur dire. Telle est notre mission: assurer que la vérité subsiste d'ici là. Pour cela, il faut se battre aujourd'hui, même si les circonstances sont contraires. Dire la vérité ne doit pas être quémandé comme un droit, cela doit être accompli comme un devoir, un devoir pour l'avenir.
 
Old February 21st, 2013 #3
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Chères amies, Chers amis,

Le 19 février dernier, le quotidien Le Monde a consacré deux pleines pages à Oradour, et plus particulièrement à une récente condamnation du survivant Robert Hébras (survivant le plus médiatisé depuis de nombreuses années). Vincent Reynouard en a profité pour réaliser une vidéo qui suscitera très probablement des réactions. Dans cette vidéo, il accuse publiquement Robert Hébras d'être un menteur. Documents à l'appui, il dévoile deux de ses mensonges figurant dans sa brochure-témoignage. L'homme étant encore vivant, on attend sa réaction. Vincent Reynouard en profite pour rappeler pourquoi la thèse officielle, qui accuse les Waffen SS d'avoir brûlé vifs plus de 400 femmes et enfants dans l'église, est fausse.[

 
Old March 17th, 2013 #4
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Un DVD sur le massacre d'Oradour


Seize ans après la parution de son livre Le massacre d'Oradour : un demi-siècle de mise en scène, Vincent Reynouard a enfin concrétisé son rêve : réaliser un film à partir de son livre.


En 1h37, et s'aidant des nouvelles technologies, il expose les découvertes qu'il a faites à Oradour lors de son enquête, puis après la parution du livre.

Nous vous invitons à regarder la présentation postée sur
(Youtube) et sur PHDNM.


Le DVD est déjà en vente. Un complément indispensable au livre paru en 1997 !


Vincent Reynouard et l'équipe de Sans Concession
 
Old April 3rd, 2013 #5
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Le DVD de V. Reynouard sur Oradour


L'hebdomadaire "Rivarol" (82 bd Masséna, 75013 Paris), dans sa livraison n°3086 du 22 mars 2013, publie, en page 4, une interview de Vincent Reynouard sur Oradour et le DVD qu'il vient de consacrer à cette tragédie.


RIVAROL: On connaît le livre que vous avez publié en 1997 sur le drame d'Oradour-sur-Glane. Aujourd'hui, vous publiez un film d'une heure et demie sur le sujet: Oradour, la contre-enquête. S'agit-il d'une reprise de votre livre?

Vincent REYNOUARD: On pourrait parler d'une version corrigée et augmentée.

Je reprends les arguments forts développés dans mon livre et j'en apporte de nouveaux découverts depuis 15 ans. Le choix d'une vidéo s'imposait également parce que l'image prime de plus en plus sur l'écrit. On peut certes le regretter, mais c'est un fait. Si l'on veut toucher les jeunes, un exposé imagé de 90 minutes est plus efficace qu'un livre de 400 pages.

J'ajoute qu'en 1997, je manquais de moyens pour réaliser les croquis explicatifs. Aujourd'hui, je peux en réaliser, ce qui donne une vidéo très claire et très didactique.

R.: Quinze ans après la publication de votre livre, vos adversaires vous ont-ils répondu?

V. R.: Leur seule réponse a consisté à m'injurier, à faire appel aux autorités pour obtenir l'interdiction de mon livre et à se réfugier dans les jupes de la "Justice" pour me faire condamner. Si l'on excepte les injures (qu'ils ont effectivement pu proférer), ils ont d'abord gagné avant de perdre sur toute la ligne. L'arrêté d'interdiction de mon livre a été annulé par la Cour européenne des Droits de l'homme et la lourde condamnation qui me frappait (deux ans de prison dont six mois ferme pour "apologie de crime de guerre") a été cassée. Aujourd'hui, en France, on peut librement réviser l'histoire d'Oradour, car il s'agit d'un crime de guerre, pas d'un crime contre l'humanité.

R.: Et sur le fond?

V. R.: Sur le fond, mes adversaires ont fait semblant d'ignorer mon travail au motif que la thèse révisionniste était un tissu de mensonges. Mais ils ont tenté indirectement de répondre à certaines de mes objections. Le discours du guide, notamment, a été changé afin d'expliquer l'étonnante préservation du confessionnal dans l'église ainsi que la façon dont Mme Rouffanche aurait pu sauter d'un vitrail sans dévaler jusqu'à la route. Dans la vidéo que je viens de publier, je réfute tous ces arguments échafaudés dans l'urgence afin de tenter de sauver une thèse officielle totalement indéfendable.

R.: Pourriez-vous dévoiler le plan de votre exposé?

V. R.: Je ne fais qu'adopter les méthodes traditionnelles d'enquête policière. Dans un premier temps, je me livre à une étude matérielle des lieux du drame et j'examine les cadavres afin de comprendre ce qui a pu se passer. A Oradour, cette étude suffit pour réfuter la thèse de l'incendie général de l'église que les Waffen SS auraient transformée en four crématoire pour plus de 400 femmes et enfants. On comprend rapidement que les victimes sont mortes des suites d'une ou plusieurs explosions.

R.: Incendie ou explosion, qu'est-ce que ça change?

V. R. : Si l'explosion avait été le fait des Waffen SS, alors la thèse officielle en aurait tout de suite parlé. Or, dans mon film, je démontre comment, dans un premier temps, "on" a tout fait pour cacher ces explosions. Preuve que leur origine était très gênante...

R.: Selon vous, il y avait un dépôt clandestin de munitions sous lescombles de l'église.

V. R.: Oui. Dans mon film, je réfute la thèse du village sans maquis. Les témoignages recueillis, notamment celui de l'ancien aviateur de la RAF Len Cotton, attestent qu'Oradour était au contraire un centre de résistance.

J'ajoute qu'une grande quantité de douilles américaines de calibre 9 mm ont été retrouvées dans l'église. Il s'agissait de cartouches Winchester que les Anglais parachutaient aux maquis, qui étaient utilisées dans les pistolets-mitrailleurs STEN et qui ne pouvaient pas être utilisées dans les armes allemandes telles que le Lüger P-08 ou le Walther P-38. Ces douilles ont comme par hasard disparu mais on en parle à plusieurs reprises dans les livres "officiels" sur Oradour.

R.: Certes, mais pourquoi les Waffen SS sont-ils venus à Oradour ce 10 juin 1944?

V. R.: Cela aussi, je l'explique dans mon film, documents à l'appui. Les Waffen SS venaient pour tenter de délivrer un gradé enlevé la veille dans la région par les maquisards de Jean Canou. Leur mission était d'anéantir le PC du maquis, de retrouver ce gradé et, si l'on ne le retrouvait pas, de faire des prisonniers pour pouvoir ensuite négocier un échange. Il n'était pas question d'exterminer la population. Oradour est donc une opération policière qui a mal tourné.

R.: Mais qui a allumé le dépôt de munitions?

V. R.: Tant que les archives restent fermées, on en sera réduit aux hypothèses. Dans mon film, j'en expose deux dont l'une s'appuie sur deux constatations matérielles. Mais, surtout, j'en appelle aux autorités et au président de la République pour qu'on m'autorise à consulter les archives.

R.: Espérez-vous vraiment une réponse positive?

V. R.: Non. Mais j'aurai au moins prouvé ma bonne foi.

R.: Où peut-on se procurer votre DVD?

V. R.: On peut le commander via notre site internet www.phdnm.org ou via notre distributeur en Suisse (Urbain Cairat, CP 1528, CH-1820 Montreux, Suisse).

Le prix est de 12 euros port compris. Livraison en 24 heures.

Propos recueillis par Jérôme BOURBON.
 
Old April 30th, 2013 #6
alex revision
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Oradour: le FN est tombé sur la tête!


Lu sur le site du Front national (qui apparemment n'a rien d'autre à faire?) ce communiqué, à pleurer, d'un certain Karim Ouchikh, conseiller de Marine Le Pen à la Culture, à la Francophonie et à la Liberté d'expression et président exécutif du SIEL (Souveraineté, indépendance et libertés dont le président fondateur est ce pauvre Paul-Marie Coûteaux).

Qu'attendent-ils pour étudier au moins l'affaire d'Oradour, pour lire l'ouvrage de Vincent Reynouard ou visionner sa récente vidéo sur le sujet ?

Qu'ils nous expliquent donc comment un incendie peut couper en deux le corps d'un petit garçon sans même brûler ses vêtements ?

C'est désespérant de démagogie: on croit faire un bon coup, mais c'est raté!

http://www.frontnational.com/2013/04...te-budgetaire/

Le village d’Oradour-sur-Glane sera-t-il sacrifié sur l’autel de l’austérité budgétaire ?



Karim Ouchikh - Conseiller politique de Marine Le Pen à la liberté d’expression

Libre tribune de Karim Ouchikh, conseiller de Marine Le Pen à la Culture, à la Francophonie et à la Liberté d’expression Président exécutif du SIEL

Au soir du 10 juin 1944, 642 civils, hommes, femmes et enfants, étaient sauvagement massacrés à Oradour-sur-Glane, victimes de la barbarie nazie. Dans l’immédiat après-guerre, la France avait décidé de conserver en l’état les ruines calcinées de ce village de Haute-Vienne afin de perpétuer l’indispensable souvenir de cette tragédie.

Près de 70 ans après ce drame, ce lieu de mémoire est aujourd’hui gravement menacé : la subvention de 150.000 euros allouée chaque année par l’Etat ne suffisant plus à entretenir ces vestiges historiques, le maire de la commune envisage de ne conserver intacts que les lieux symboliques, – église et rue centrale -, en laissant s’effondrer peu à peu le reste du village martyr.

A l’heure où la justice allemande se penche non sans courage sur la responsabilité de la division SS Das Reich dans ces massacres, en lançant depuis peu une enquête pour crime de guerre contre les six suspects toujours en vie qui appartenaient à cette unité blindée, le Rassemblement Bleu Marine s’alarme du possible abandon d’une part insigne des vestiges d’Oradour-sur-Glane, qui seraient ainsi sacrifiés sur l’autel des restrictions budgétaires : devant cette perspective inconcevable, il réclame avec force des pouvoirs publics qu’ils s’engagent franchement à doter l’intégralité du site d’Oradour-sur-Glane des moyens financiers permettant d’en assurer la préservation durable. Sur cette affaire qui malmène une fois de plus l’intégrité du patrimoine historique de la France, qu’il appartient à chacun d’entre nous de respecter avec une égale rigueur, le gouvernement Hollande ne saurait davantage fuir ses responsabilités vis-à-vis des Français en refusant plus longtemps de prendre clairement position.

Last edited by alex revision; April 30th, 2013 at 12:41 PM.
 
Old June 10th, 2018 #7
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10/06/2018

10 juin 2018 : à Oradour, on commémorera le 74ème anniversaire de la tragédie. Autrement dit, on ressassera la thèse officielle qui, bien qu’elle ait évolué depuis 1944, reste celle du « massacre » commis par des Waffen SS sur un village totalement innocent. Il s’agit d’un récit « politiquement correct », mais très éloigné de la vérité historique. Cependant, depuis 1945, la vérité n’intéresse pas le vainqueur. Au contraire, il la redoute.

Les clins d’oeil de l’histoire sont parfois malicieux : le 10 juin 1943, soit un an jour-pour-jour avant le drame d’Oradour, Berlin annonça que de nouveaux documents saisis confirmaient la culpabilité soviétique dans le massacre de Katyn (voy. ci-dessous, Paris-Soir, 11 juin 1943, p. 2).


Deux ans , donc, avant la fin de la guerre, la vérité était parfaitement connue.


Mais au procès de Nuremberg le vainqueur l’occulta de façon éhontée. Sur ce sujet, je renvoie aux trois études du professeur Faurisson : « Katyn à Nuremberg » (Katyn à Nuremberg ; Retour sur Katyn à Nuremberg ; Nouveau retour sur Katyn à Nuremberg).

Le vainqueur et ses sbires ont toujours su prostituer la Justice (devenue leur justice) afin qu’elle serve leur cause. Dans l’affaire d’Oradour, j’ai été traîné devant les tribunaux. Mes procès en première instance et en appel furent surréalistes. Mon avocat, Maître Delcroix, me confia qu’il n’avait jamais rien vécu de pareil (pourtant, il en avait vu…). Aujourd’hui, je mets donc à la disposition du public un document épuisé depuis 15 ans : le compte rendu de mon procès en première instance dans l’affaire d’Oradour. Vous y découvrirez, documents à l’appui, une mascarade judiciaire absolument éhontée, tant il est vrai qu’un mensonge d’État ne peut se protéger qu’au prix de l’injustice.

Lire le Sans Concession n°1

http://blogue-sc.com/2018/06/la-veri...r-au-contraire
 
Old May 19th, 2021 #8
alex revision
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Oradour : un pompier confirme les conclusions de Vincent Reynouard

J'ai reçu ce matin le texte suivant, envoyé par un spectateur de mes vidéos.

"Travaillant dans une institution hospitalière, le 17 mai 2021, j’ai suivi une formation incendie.

Pendant une heure et demi, dans un exposé théorique et pratique, un pompier professionnel nous a expliqué les dangers du feu ainsi que les réflexes indispensables à avoir.

"Connaissant votre thèse sur Oradour, j’ai eu l’idée d’en profiter. Alors que la formation s’achevait, j’ai pris mon téléphone et je me suis connecté à Internet pour trouver deux photos du drame d’Oradour.

"Avant de regagner mon service, je me suis approché du pompier. Bien que disposant de peu de temps (des collègues arrivaient pour une autre formation), je lui ai soumis la photo qui montrait une enfilade de cadavres [photo 1]. Sans lui en révéler la provenance du cliché, je lui ai demandé : « Pour vous, cette photo évoque-t-elle des corps calcinés? »

"Il m’a répondu : « Ils présentent des brûlures, oui, mais de là à dire qu’ils sont calcinés, pas du tout. On dirait plutôt que ces gens ont subi une ou plusieurs explosions. » Il a ajouté : « Regarde au premier plan, la jambe de la personne a été complètement arrachée. Cela arrive lorsque les corps brûlés sont extirpés ; l’articulation s’arrache mais les os restent entiers, pas "éclatés" ». Il était vraiment perplexes lorsque je parlais de corps calcinés…

"Je lui ai alors montré la deuxième photo, celle du confessionnal [photo 2], en lui précisant que cet objet en bois avait apparemment a subi le même sort que les gens de la première photo.

"Il m’a dit: « Un objet en bois de ce genre... si le bâtiment a brûlé, lui aussi aurait du brûler. » – « A cause de quoi ? » lui ai-je demandé. – « L’effet de propagation du rayonnement thermique », m’a-t-il répondu.

Faute de temps, je n’ai pu recueillir d’autres information.

"Certes mon exposé est un peu court, mais j’atteste sur l’honneur sa véracité, notamment les propos tenus par le pompier.

"Je vous en souhaite bonne réception.

"Amicalement.

" Sylvain"

Je ne suis pas surpris de la teneur de ce compte-rendu qui confirme mes conclusions. Lors de mon procès à Limoges en 2003, les gardiens de la Mémoire auraient dû citer comme témoins :

•un ancien Waffen SS qui aurait dit que le récit officiel était vrai, donc que lui et ses camarades avaient bien massacré les femmes et les enfants dans l'église (G. Boos et A. Daul, par exemple, vivaient encore) ;

•un pompier ou un expert qui aurait démontré que l'église avait bel et bien été détruite par un incendie.
Ils s'en sont bien gardés, ce que j'ai toujours considéré comme un aveu.

(Voir les deux messages précédents : les deux pages du compte-rendu envoyé par Sylvain).



Première page du compte-rendu envoyé par Sylvain à propos d'Oradour :



Deuxième page du compte-rendu envoyé par Sylvain à propos d'Oradour :

 
Old May 21st, 2021 #9
alex revision
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Oradour : témoins gênants et experts réduits au silence

S’il avait appris l’origine des photographies soumises à son attention, le pompier interrogé par Sylvain (voir mon message du 19 mai (1)) n’aurait probablement pas répondu avec autant de facilité. J’en sais quelque chose.

Dans mon livre sur Oradour, à la rubrique « remerciements », j’avais mentionné le capitaine des pompiers de Honfleur qui avait aimablement répondu à mes questions. Les gardiens de la Mémoire s’en étaient offusqués.

Quelques semaines plus tard je rencontrai ce capitaine au bureau de poste de Honfleur. Il vint vers moi. Sachant que je l’avais remercié sans lui en demander l’autorisation, je craignais sa réaction. Mais il me dit simplement: «C’est vous qui avez raison...», puis il me quitta.

Six ans plus tard, alors que j’allais passer en procès dans l’affaire d’Oradour, j’espérais que ce pompier, ou un autre, se manifesterait. Espoirs déçus: rien ne vint. J’essayais donc de trouver un expert en incendies qui accepterait d’étudier le dossier. Mais dès que je révélais la nature de l’affaire, on me rendait mes papiers en me demandant de m’adresser ailleurs.

Même chose à Oradour

Mon enquête dans le village me permit de découvrir deux survivants qui restaient très discrets lors des commémorations. MM. Renaud et Tarnaud. En août 1991, le premier me conduisit dans les ruines jusqu’à l’endroit où, ce 10 juin 1944, il s’était caché avec son épouse. Nous étions à une centaine de mètres de l’église. Là, il me révéla que l’édifice avait explosé et qu’il en avait ressenti le souffle sur son visage. C’est grâce à lui qui je pris la décision de continuer mon enquête, jusqu’au bout.

Lors d’un deuxième entretien, je l’interrogeai sur le cas d’une femme d’Oradour qui ne figurait ni sur la liste des morts, ni sur celle des survivants. Il me déclara qu’elle avait survécu au drame, mais que quelques jours après, le maquis local l’avait emmenée puis exécutée dans un bois… «Mais alors, dis-je, après la tragédie, il y a eu des règlements de compte!» M. Renaud garda le silence.

J’espérais en apprendre plus à l’occasion d’une nouvelle rencontre. Mais lors de l’instruction de mon procès à Limoges, M. Renaud nia m’avoir rencontré… Tout nouvel entretien était donc désormais impossible. Depuis, M. Renaud est mort, emportant ses secrets dans sa tombe.

De son côté, M. Tarnaud me déclara:

– Tout le monde, ici, sait ce qui s’est passé ; mais personne ne va vous le dire.

– Et vous, fis-je, allez-vous me le dire ?

– Non. Lorsque, au procès des Waffen SS [en 1953 à Bordeaux], j’ai déclaré que je voulais tout révéler, on m’a dit : « Si tu parles, on te jette dans la Garonne. » Je me suis donc cantonné à un témoignage sans importance.

– Mais quarante ans plus tard, ne pouvez-vous pas parler ?

– Non. Je tiens à mourir tranquille.

Telle était l’ambiance à Oradour.

Mon enquête se prolongeant, je pus rencontrer une nouvelle fois M. Tarnaud. Il avait appelé son fils pour assister à notre entretien. Voyant sa gêne, je lui dis : « Monsieur, je vous poserai une seule question puis je vous laisserai tranquille. L’église a-t-elle explosé ? » Pendant une dizaine de secondes qui me sont parues une éternité, l’homme réfléchit. Puis il lança : « Oui ! » Il m’apprit qu’il avait confié à sa petite fille son témoignage écrit, avec autorisation de le publier après son décès. M. Tarnaud est mort depuis plusieurs années. A ma connaissance, son cahier n’a jamais été publié.

Même situation en Alsace

Peu après la parution de mon livre, je téléphonai à un ancien Waffen SS, Henri Weber, dont j’avais obtenu les coordonnées grâce à un lecteur. Voici le compte-rendu de notre conversation.

– M. Weber, je viens de publier un ouvrage qui rétablit la vérité sur Oradour. Puis-je vous en offrir un exemplaire ?

– Non.

– Je parle de vous dans cet ouvrage. Ne voulez-vous pas savoir ce que je dis de vous ?

– Non.

La conversation prit fin.

Plus tard, un Alsacien qui avait été incorporé dans l’armée allemande, Julien Bober, me contacta. Il connaissait l’un des anciens Waffen SS venus à Oradour : Albert Daul. J. Bober me promit de faire le nécessaire pour que je puisse l’interroger. Dans les semaines qui suivirent, il me rapporta qu’après bien des hésitations, lors d’une première rencontre, A. Daul lui avait révélé l’explosion inopinée de l’église d’Oradour. Lui et ses camarades n’y étaient pour rien. Enthousiaste, mon informateur ajouta : « Je le reverrai la semaine prochaine et il m’en dira davantage ». On imagine aisément mon excitation. La semaine suivante, J. Bober me téléphona, désolé : « C’est sa femme qui m’a ouvert. Elle ne m’a pas laissé entrer. Elle s’est mise à pleurer en disant qu’ils avaient eu assez d’ennuis avec cette affaire et qu’ils ne voulaient pas en avoir davantage. » Pendant plusieurs années, Julien Bober tenta d’approcher Daul ou d’autres. En vain. Il put tout de même glaner quelques informations, dont celle-ci : « Après la procès de 1953, l’ancien Waffen SS Albert Ochs resta déprimé à l’idée d’être toute sa vie considéré comme un assassin de femmes et d’enfants. Il a tout révélé à sa famille. Mais elle ne parlera pas... »

Des incohérences criantes

Dans cette affaire, personne ne parle et personne ne semble faire preuve de la moindre curiosité, alors que des étrangetés manifestent subsistent. Deux exemples :

- Ce 10 juin 1944, en début d’après-midi, un tramway arriva à Oradour. Venant de Limoges, trois techniciens testaient la locomotive. Les Waffen SS, qui avaient déjà encerclé le village, stoppèrent le tramway, abattirent l’un des trois techniciens et refoulèrent l’engin vers Limoges. Vers 19 h, un autre tramway, le régulier cette fois-ci, arriva. Bondé de voyageurs, lui aussi venait de Limoges (2).

Ce fait pose plusieurs questions : à leur retour à Limoges, qu’ont dit les deux techniciens dont le collègue avait été tué ? N’ont-ils pas donné l’alerte en précisant qu’un village par lequel passerait le tramway de 19 h était encerclé par des SS ? S’ils n’ont pas donné l’alerte, pourquoi ? S’ils l’ont donnée, comment se fait-il que personne ne se soit rendu sur place et qu’un tramway bondé de voyageurs ait pu partir pour Oradour en fin d’après-midi, comme si de rien n’était, sans que personne n’ait été prévenu du danger ? Malgré toutes mes lectures et toutes mes recherches, je n’ai jamais pu trouver la réponse à ces questions.

- Le 16 juin 1944, soit six jours après la tragédie, un habitant de la région d’Oradour, Jean Villoutreix, découvrit une sacoche allemande dans un champ de blé, près du village détruit. Outre une toile imperméabilisée, elle contenait une carte routière, huit cartes postales et «diverses lettres que j’ai brûlées» dit-il (3). Pourquoi a-t-il brûlé ces lettres ? Que disaient-elles ? A ma connaissance, jamais Jean Villoutreix n’a été interrogé sur le sujet, alors qu’il avait détruit des preuves, ce qui est condamné par la loi…

Conclusion

Du Limousin en Alsace, c’est donc une véritable chape de plomb qui pèse, fermant les bouches de tous ceux qui pourraient élever une voix discordante, tuant toute curiosité et décourageant les experts d’étudier le dossier. Alors que nous évoquions l’affaire, l’une des personnes qui me secondait dans mon enquête, Henri Lewkowicz, déclara: « A Oradour, dès que l’on pose des questions pertinentes, les gardiens de la Mémoire se ferment, vous soupçonnent et vous épient. Ces gens n’ont pas le comportement de la victime innocente, mais celui du menteur inquiet.» J’ai pu moi-même le constater. Un jour que j’enquêtais avec H. Lewkowicz et Emmanuel S., le guide d’Oradour nous suivit afin de relever la plaque minéralogique de notre véhicule. L’ayant remarqué, nous avons mangé un sandwich en masquant la plaque. Obligé de retourner dans les ruines, le guide envoya sa femme nous espionner. Elle resta plusieurs minutes et abandonna. Nous en profitâmes pour partir en trombe.

Une thèse officielle imposée de la sorte n’est manifestement pas conforme à la vérité.

N’ayant pas eu accès, et de très loin, à l’intégralité du dossier (il reste détenu aux archives militaires et ne sera ouvert qu’en 2053), j’ai travaillé sur Oradour un peu comme un aveugle qui tâtonne pour identifier la pièce qu’il découvre. Malgré cela, j’ai recueilli suffisamment d’éléments pour que les gardiens de la Mémoire refusent le débat et en appellent aux autorités afin de me faire taire : interdiction de mon livre puis de ma cassette vidéo, poursuites, perquisitions, saisies, procès, tentative de lynchage à la sortie du tribunal, condamnations à de la prison ferme… Pendant huit ans, de 1997 à 2005, j’ai connu de multiples épreuves, dépensé beaucoup d’énergie et, plus grave, perdu beaucoup d’archives. J’ai tenu grâce au soutien de mon avocat, Maître Éric Delcroix, et aux amis qui sont restés à mes côtés.

Pour eux, pour les victimes de drame que les autorités prostituent à une cause politique – l’antifascisme – et au nom de tous les silencieux, je rééditerai une nouvelle version de mon livre.

Notes

(1)https://gab.com/Reynouard/posts/106262894033371858

(2) Voy. Guy Pauchou et Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante (éd. de 1992), pp. 73-74. Sur le technicien tué, voy. Jean-Jacques Fouché, Oradour (éd. Liana Levi, 2001), pp. 141-142.

(3) (2) Voy. Guy Pauchou et Pierre Masfrand, op. cit., p. 111

https://vincentreynouard2.wixsite.co...its-au-silence
 
Old June 9th, 2021 #10
alex revision
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Oradour : exploitation politique d’un mensonge historique (ép. 1)

Dans le cadre de la réédition de son livre sur Oradour, Vincent Reynouard diffuse une série en six épisodes. Il y présente une synthèse des principaux arguments révisionnistes ainsi que des nouveaux documents issus de nouvelles recherches.

Dans ce premier épisode, vous découvrirez comment la thèse officielle a été fabriquée, au prix d’hésitations et de contradictions flagrantes. C’était entre juin et novembre 1944. L’objectif était de cacher l’explosion dans le clocher. Mais dès novembre, les fabricateurs commirent une bévue qui dévoila leur mensonge!

Plan de l’épisode :

Première partie : Oradour, mensonge historique
  • I. Une explosion dans le clocher confirmée par les constats matériels
  • 1.La fusion partielle des cloches
  • 2.La croix faîtière et sa sphère cabossée
  • 3.L’absence de suie au niveau des ouvertures
  • II. Depuis le début, les fabricateurs de la thèse officielle cachent l’explosion dans le clocher
  • 1.Le premier tract : une « caisse » qui explose
  • 2.Deuxième et troisième tracts : plus de caisse ni d’explosion
  • 3.Mme Rouffanche et thèse médiane : une « caisse » fumigène qui n’explose pas
  • 4.Une autre version circule : elle évoque une église ayant explosé
  • 5.Novembre 1944 : Mme Rouffanche opère un virage à 180 degrés, la « caisse » a explosé fortement
  • 6.La parution du livre « Dans l’Enfer d’Oradour » : une bévue qui révèle le mensonge

https://blogue-sc.com/2021/06/oradou...istorique-ep-1
 
Old June 10th, 2021 #11
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Oradour : le destin désigne les menteurs

Les autorités commémoreront aujourd'hui le 77e anniversaire du drame d'Oradour. Elles évoqueront le "devoir de Mémoire". Pour ma part, je ne connais que le devoir d'écrire l'Histoire dans un esprit de Vérité.

A Oradour, on ment. Mme Rouffanche (présentée comme l'unique rescapée de l'église) a menti. Robert Hébras (dernier rescapé encore en vie) ment encore. En élargissant la loi antirévisionniste au cas d'Oradour, les autorités françaises protègent le mensonge.

Il n'y a là rien d'étonnant. Dans un ouvrage intitulé: "Oradour, soixante ans après", les auteurs admettaient: "L'histoire est aussi l'expression d'un pouvoir. Etre maître du récit peut impliquer une domination politique suscitant un remodelage de la mémoire plus ou moins totalitaire, plus ou moins orienté" (p. 172). Voilà pourquoi nos gouvernants répriment le révisionnisme: ils savent que pour (espérer) rester au pouvoir, ils doivent rester les maîtres du récit historique.

Si aucun bouleversement ne survient, cette réalité apparaîtra encore en 2022: face à Marine Le Pen (et quoi qu'on pense d'elle), Emmanuel Macron sera réélu président. Sur son bilan? Sur l'espoir qu'il incarnerait? Pas plus que Chirac en 2002. Non, Emmanuel Macron sera réélu parce que malgré l'exclusion de Jean-Marie Le Pen, Marine reste la fille de son père, le "facho". Et malgré un changement de nom, son parti reste le successeur du Front national, le parti des "fachos". Or, "le fascisme, on sait où ça a mené". "Hitler a été élu démocratiquement". "Celui qui ignore son passé est destiné à le revivre"... Les slogans ne manquent pas, qui font appel à l'Histoire. D'où la nécessité, pour nos gouvernants, de rester les maîtres du récit historique.

Pour défendre leurs mensonges, ils déploient beaucoup d'énergie, ce qui peut parfois désespérer les combattants de la vérité. Le destin leur offre alors des signes. Oradour ne fait pas exception. Fin juin 1944, l'un des premiers tracts diffusés par les milieux communistes à propos du drame était intitulé: "Katyn Limousin - Oradour-sur-Glane". Plus bas, on lisait : "Oradour-sur-Glane est devenu Katyn".

Les rédacteurs avaient raison, mais pas dans le sens qu'ils croyaient. Ils avaient raison parce qu'à l'époque, Katyn était faussement imputé aux "nazis". Sachant qu'il en irait de même avec Oradour-sur-Glane, leur comparaison était pertinente. Tel était le signe du destin pour le futur. Cela dit, comment l'interpréter? Voici :

Il aura fallu 46 ans pour que l'URSS reconnaisse le mensonge de Katyn. Parce que le bloc soviétique allait s'effondrer et que le mensonge de Katyn était devenu inutile.

De même, le mensonge d'Oradour sera publiquement reconnu lorsque la république s'effondrera. Ce jour-là, le travail révisionniste sera pris en compte. Pour l'heure, nous semons les graines de la vérité.

A demain, donc, pour le deuxième épisode de la série : "Oradour, exploitation politique d'un mensonge historique."

 
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