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Old November 22nd, 2013 #1
alex revision
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Default Procès Robert Faurisson contre Le Monde et Ariane Chemin

Procès Robert Faurisson contre Le Monde et Ariane Chemin

Le procès pour injures publiques que Robert Faurisson intente au Monde (Louis Dreyfus) et à la journaliste Ariane Chemin aura lieu le jeudi 28 novembre 2013 à 13h30 à la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris, 2-4, boulevard du Palais, métro : Cité.

Une suggestion pour terminer. Si vous désirez établir le bilan, à ce jour, de notre situation, ne dites pas : "Sur le plan strictement historique et scientifique, les révisionnistes ont remporté une totale victoire MAIS le tam-tam holocaustique ainsi que la répression exercée contre les révisionnistes ne font que croître !" Pour plus d'exactitude, dites plutôt : "Sur le plan strictement historique et scientifique, les révisionnistes ont remporté une totale victoire ET, PAR CONSEQUENT, le tam-tam holocaustique ainsi que la répression exercée contre les révisionnistes ne font que croître".

On peut être à la fois optimiste pour le révisionnisme et pessimiste pour les révisionnistes.

Bien à vous. RF





Comme vous le savez, dans sa livraison du 21 août 2012 (p. 12-13), Le Monde a pris l’étrange initiative de publier un long article intitulé : « 29 décembre 1978 : Le jour où Le Monde a publié la tribune de Faurisson ». Cette soudaine évocation d’un article vieux de 33 ans était signé d’Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué mais, dans la livraison du lendemain, on pouvait lire « Précision : Le premier volet de la série (Le Monde du 21 août) était d’Ariane Chemin ».


Le 29 décembre 1978, le journal avait effectivement publié un texte que j’avais intitulé « Le problème des chambres à gaz ou "la rumeur d’Auschwitz" ». Ce texte, suivi, le 16 janvier 1979, d’une lettre en droit de réponse à mes détracteurs, avait été lui-même suivi de différents articles dont, le 21 février 1979, une « déclaration » signée de 34 historiens. Le tout allait provoquer tant d’émotion, en France et à l’étranger, que, depuis 33 ans, le journal ne cesse de se voir reprocher de m’avoir ouvert ses colonnes en 1978. Comme quoi ce que j’écrivais alors n’est pas restée lettre morte.


Le 23 décembre 2011, en première page et, s’il vous plaît, dans un éditorial (intitulé « Les lois mémorielles ne servent à rien. Hélas ! »), les hauts responsables du journal allaient jusqu’à écrire que les « négationnistes », c’est-à-dire les révisionnistes, avaient « pignon sur rue comme jamais, grâce notamment à Internet ». Le 4 janvier 2012, en page 8, Serge Klarsfeld rétorquait : « Oui, les lois mémorielles sont indispensables » et il précisait à propos de la loi Gayssot : « Cette loi, arme contre l’antisémitisme, a muselé l’historien Robert Faurisson et ses émules ». Je n’exclus pas que d’autres sommités juives également encolérées aient, elles aussi, fait savoir au Monde qu’il était mal placé pour gémir sur le succès des « négationnistes » puisqu’il leur avait ouvert ses portes le 29 décembre 1978 (le jour le plus noir de toute l’histoire du journal des bonnes consciences).


Pourquoi Le Monde a-t-il soudain pris la décision de rouvrir ainsi en 2012 une plaie qui le fait tant souffrir ? Et comment expliquer qu’il ait confié cette mission à une journaliste people dont j’ai pu constater, lors de l’entrevue que je lui ai accordée le 1er août, qu’elle était d’une ignorance crasse non seulement en ce qui regarde le révisionnisme mais également en ce qui concerne la thèse officielle et orthodoxe, celle de « la destruction des juifs d’Europe par Hitler » ? Lorsque, dans le cours de notre conversation, j’en suis venu à lui citer le nom de Raul Hilberg, Ariane Chemin m’a interrompu d’un « Qui c’est ça ? » qui, je dois le dire, m’a stupéfié. Elle ignorait tout du Number One des auteurs orthodoxes. Puis, lorsque je lui ai lu, en les lui montrant du doigt, des passages du gros œuvre de Hilberg où ce dernier nous explique que la « destruction des juifs d’Europe » a été organisée et accomplie spontanément par la bureaucratie allemande sans aucun ordre écrit, sans budget, sans rien, elle s’est écriée que c’était « absolument insupportable » et elle s’en est allée. Ce n’était pas les écrits d’un révisionniste qui l’ulcéraient à ce moment-là mais quelques lignes du premier des exterminationnistes. A. Chemin fait partie de la masse considérable des gens qui n’ont pas la moindre idée des capitulations auxquelles les révisionnistes ont contraint les historiens de la sacro-sainte Shoa.


Dans sa livraison du 21 août, Le Monde publiait donc les deux pages en question. Ces pages contiennent quarante attaques ad hominem et zéro argument (soit à l’appui de ces attaques, soit pour démontrer l’existence des chambres à gaz en question). Le score est parlant : 40 à 0 !


Il va de soi que, dans quelque temps, j’enverrai au journal un texte « en droit de réponse » et que je prendrai peut-être d’autres dispositions. J’ai un peu moins de trois mois pour le faire.


Mais, en attendant, je désire vous informer plus amplement de l’affaire.


Récemment je vous ai envoyé un texte, en date du 15 août, intitulé « Les prétendues chambres à gaz meurent de leur belle mort ». Vous pouvez le retrouver dans mon blog à cette date. Aujourd’hui, en complément, je vous envoie deux autres textes. L’un est daté du 4 août et l’autre, du 27 août. Le premier porte sur ma toute récente entrevue avec A. Chemin. Le second contient une révélation sur les opinions de certains journalistes au sein du Monde en ce qui concerne le révisionnisme.


En cet été 2012 nous venons de marquer un point important : sans qu’il l’ait voulu, Le Monde nous confirme que, sur le plan strictement historique et scientifique, l’imposture des prétendues chambres à gaz nazies est mourante ou morte. Je vous recommande de lire deux ouvrages tout à fait récents sur le prétendu « génocide » des juifs ; vous y constaterez la place insignifiante qu’y occupent les « chambres à gaz » (elles n’ont droit à aucun développement et ne se rencontrent plus que comme de rares et tout petits fragments de bois mort éparpillés). Ces deux ouvrages, au demeurant pitoyables, sont signés de Florent Brayard (Auschwitz, enquête sur un complot nazi, Seuil, [janvier] 2012, 530 p.) et d’Edouard Husson (Heydrich et la Solution finale [nouvelle édition revue et corrigée], Perrin, [mars] 2012, 767 p.).


Malheureusement, le grand public reste largement intoxiqué par la propagande holocaustique ou shoatique et, de ce côté-là, une rude besogne nous attend encore.


Je compte sur vous et, si le cœur vous en dit, vous pouvez écrire au Monde, 80, boulevard Auguste-Blanqui, 75707 Paris Cedex 13. Mieux vaut éviter d’inscrire le nom d’un destinataire particulier. Veillez, bien sûr, à toujours rester correct.

30 août 2012

[Message envoyé aux correspondants avec les deux articles

 
Old November 28th, 2013 #2
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Faurisson reproche au Monde des accusations sans preuve et défend ses thèses

PARIS, 28 nov 2013 - L'historien révisionniste Robert Faurisson a fustigé jeudi, devant le tribunal correctionnel de Paris, les qualificatifs employés, sans apporter de preuve selon lui, par un article du quotidien Le Monde le concernant, profitant de l'occasion pour défendre ses thèses.

M. Faurisson poursuit la journaliste Ariane Chemin et le quotidien pour un article paru le 20 août 2012, qui revient sur la publication par Le Monde d'un document écrit par l'universitaire en 1978.

Dans cet article de 2012, il est présenté comme "menteur professionnel", "falsificateur et "faussaire de l'histoire", les trois qualifications choisies par M. Faurisson pour attaquer l'auteur et son journal pour injure publique.

"J'ai retenu trois attaques, mais il y en a quarante, tout rond", a dit à la barre M. Faurisson, pour qui "ces accusations étaient portées sans aucune preuve, sans aucune illustration, sans aucune précision".

L'universitaire, âgé de 84 ans, a profité de cette tribune pour défendre sa théorie révisionniste, la présentant comme validée par des chercheurs qui le taxaient initialement de mensonge.

Il est notamment revenu sur sa mise en doute de l'utilisation par les autorités allemandes nazies des chambres à gaz comme moyen d'extermination massive des juifs.

La représentante du ministère public a fait valoir qu'en attaquant pour injure publique et non diffamation, le plaignant privait la défense des dispositions de la loi de 1881 sur la liberté de la presse.

Dès lors, "on prive de rapporter la preuve de ces affirmations", a-t-elle souligné.

"M. Faurisson fait semblant de ne pas comprendre la loi de 1881", a appuyé Catherine Cohen-Richelet, conseil de Mme Chemin et du Monde.

Le procureur a également pointé qu'en cas d'assignation en diffamation, un débat sur les thèse de M. Faurisson aurait été impossible, car la loi Gayssot du 13 juillet 1990 punit "ceux qui auront contesté (...) l'existence d'un ou plusieurs crimes contre l'humanité".

L'universitaire "ne dit pas que ce débat est impossible structurellement, il dit que la partie adverse ne peut pas apporter de preuves", a observé la représentante du parquet.

La décision a été mise en délibéré au 16 janvier 2014.

Un public nombreux assistait à l'audience, notamment l'humoriste controversé Dieudonné, qui s'est souvent affiché aux côtés de M. Faurisson. Il a cependant quitté la salle avant la fin des débats.

Dieudonné avait été condamné en appel, quelques minutes plus tôt, à 28.000 euros d'amende pour diffamation, injure et provocation à la haine et à la discrimination raciale.

Faurisson reproche au Monde des accusations sans preuve et défend ses thèses - Challenges
 
Old January 16th, 2014 #5
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Robert Faurisson débouté de son action en justice contre Le Monde

Robert Faurisson poursuivait Le Monde pour "injure publique", à la suite d'un article publié dans le quotidien présentant l'historien révisionniste comme "menteur professionnel", "falsificateur", et "faussaire de l'histoire".

Le tribunal correctionnel de Paris a débouté jeudi Robert Faurisson qui poursuivait pour "injure publique" le quotidien Le Monde et sa journaliste Ariane Chemin, auteure d'un article sur l'historien révisionniste.

Dans cet article paru le 20 août 2012, Robert Faurisson était présenté comme "menteur professionnel", "falsificateur" et "faussaire de l'histoire", trois qualifications qu'il a choisies pour attaquer l'auteure et son journal.
A l'audience, fin novembre, l'universitaire, âgé de 84 ans, avait profité de cette tribune pour défendre sa théorie révisionniste. Il était notamment revenu sur sa mise en doute de l'utilisation par les nazis des chambres à gaz comme moyen d'extermination massive des juifs.

Une enquête "sérieuse" de la journaliste

La représentante du ministère public avait fait valoir qu'en attaquant pour injure publique et non en diffamation, le plaignant privait la défense des dispositions de la loi de 1881 sur la liberté de la presse. En effet, à l'inverse de la diffamation, l'injure publique "ne renferme l'imputation d'aucun fait", selon la loi de 1881. La partie attaquée ne peut donc apporter aucune preuve à l'appui de ses propos.

L'avocat de Robert Faurisson, Me Pierre-Marie Bonneau, avait dénoncé "la volonté de l'auteure de l'article de salir" son client "en lui imputant, non pas des faits précis, non pas un comportement précis, mais une nature, une complexion".

L'avocate de Mme Chemin, Me Catherine Cohen-Richelet, avait défendu le travail de la journaliste qui avait mené, selon elle, "une enquête sérieuse" sur l'historien.

Robert Faurisson débouté de son action en justice contre Le Monde - L'Express
 
Old February 7th, 2018 #6
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Confirmation : le jeudi 8 février 2018, à 13h30, à la salle Jules Grévy du Palais de Justice de Paris, commencera mon procès en appel contre, à titre principal, Ariane Chemin, journaliste du Monde.

Je porte plainte contre elle pour diffamation publique.

Dans son stupéfiant jugement du 6 juin 2017,le tribunal de la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris, présidé par Madame Siredey-Garnier, avait conclu qu'on est fondé à me traiter 1) de "menteur professionnel", 2) de "falsificateur", et 3) de "faussaire de l'histoire".

A l'appui de ces trois accusations, aucun exemple n'était produit ni aucune preuve.

La salle est exiguë si bien que "le peuple français" s'y trouve obligatoirement réduit à quinze ou une quinzaine de personnes.

N'hésitez pas à venir. Nous aurons, en tout cas, la possibilité de nous rencontrer et de nous entretenir dans le couloir d'entrée de la salle d'audience.

Mon avocat sera Maître Damien Viguier.

Bien à vous. Robert Faurisson
 
Old February 8th, 2018 #7
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L’ultime bataille du négationniste Robert Faurisson

M. Faurisson a fait appel d’une décision de justice de 2017 qui reconnaissait que la journaliste du « Monde » Ariane Chemin avait rapporté la preuve qu’il était « un menteur professionnel ».

08.02.2018

Robert Faurisson n’avait évidemment pas digéré le jugement de juin 2017 : pour la première fois, un tribunal avait reconnu que le traiter de « menteur professionnel », « falsificateur » et « faussaire de l’histoire » n’était que la simple vérité. Le monsieur de 89 ans, qui soutient depuis quarante ans que les chambres à gaz n’ont jamais existé, a ainsi fait appel d’un jugement, jeudi 8 février, qui avait accordé « l’exception de vérité » à Ariane Chemin, une journaliste du Monde. Une décision rarissime : si le négationniste a perdu la plupart de ses procès en diffamation, ses accusateurs étaient toujours relaxés au bénéfice de la bonne foi. La 17e chambre correctionnelle de Paris, en revanche, a estimé le 7 juin 2017 que la journaliste avait rapporté la preuve qu’il était « un menteur professionnel ».

L’affaire remonte assez loin, à une tribune de Faurisson publiée par Le Monde en 1978, de surcroît surtitrée « Le débat sur les “chambres à gaz” » – les guillemets sont de l’époque. « Une bourde monumentale », avait écrit Ariane Chemin, dans un article du 21 août 2012, intitulé « Le jour où “Le Monde” a publié la tribune de Faurisson ». Le vieux professeur avait aussitôt poursuivi l’article, mais un choix malheureux de son avocat l’avait convaincu d’attaquer pour injure et non pour diffamation : il a été débouté en 2014, tant en première instance qu’en appel.

Or l’article a été repris dans un livre édité par Flammarion, Le Monde, 70 ans d’histoire, et Robert Faurisson à de nouveau porté plainte – cette fois en diffamation. Le vieux monsieur ne désarme d’ailleurs pas. Il avait expliqué que sa pensée avait été fort bien résumée à la radio, le 17 décembre 1980 :

Quote:
« Les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des juifs forment un seul et même mensonge historique, qui a permis une gigantesque escroquerie politico-financière, dont les principaux bénéficiaires sont l’Etat d’Israël et le sionisme international. »
« Nier l’existence des chambres à gaz est un délit »

A l’audience d’appel, jeudi, le négationniste est venu soutenir ses thèses, accompagné de son petit frère et d’une poignée de sympathisants. La présidente Catherine Bézio n’a pas compris tout de suite dans quel pétrin elle s’était fourrée. Ariane Chemin est venue une nouvelle fois défendre son travail. « J’assume absolument ce que j’ai écrit, a indiqué la journaliste, je suis de la génération de la loi Gayssot, pour moi, il est évident que nier l’existence des chambres à gaz est un délit. Dire que M. Faurisson est un menteur professionnel, c’était une évidence. »

« Sur quoi vous fondez-vous pour dire qu’il est un menteur ? », s’est interrogée benoîtement la présidente. Légère stupeur dans les rangs de la cour. La présidente a cru se reprendre en posant quelques questions à Robert Faurisson. Le vieux monsieur n’attendait que ça ; il a raconté sa vie, son œuvre, ses voyages à Auschwitz, le contenu de la Pravda du 2 février 1945, les contradictions d’Elie Wiesel et de Raoul Hilberg, l’auteur de La Destruction des juifs d’Europe – l’homme est intarissable, et il n’a pas été simple de l’arrêter.

Son nouvel avocat, Damien Viguier, un proche d’Alain Soral et de Dieudonné, s’est curieusement félicité d’un arrêt de 1983 (qui a débouté son client), et a soutenu « qu’il n’y avait pas de vérité officielle en France ; les tribunaux ne sont pas là pour établir une vérité historique. Le juge de 2017 s’est prononcé sur la vérité, et il l’a fait de travers. Robert Faurisson est un chercheur attentif, honnête, viscéralement attaché à la vérité, c’est son défaut ». Il a ajouté, « pour moi, c’est un grand honneur d’avoir été choisi pour défendre Robert Faurisson » qui, c’est vrai, change souvent d’avocat.

« La bataille contre le négationnisme, il faut la mener tous les jours »

Pour Le Monde, Me Catherine Cohen-Richelet a indiqué que « non seulement Robert Faurisson falsifie l’histoire, mais aussi la jurisprudence ».

Le professeur de lettres a été débouté de ses procès en 1981, 1982, 1983, 1985, 1990, 2007, 2014 ; et condamné pour contestation de crime contre l’humanité en 1991, 1998 et 2006. « La loi Gayssot établit la vérité des crimes contre l’humanité, a rappelé l’avocate. Ça n’empêche pas les historiens de faire des recherches, mais le génocide, c’est une vérité. La contester, c’est être un faussaire. »

Enfin pour Flammarion, Me Christophe Bigot a souligné l’enjeu de l’audience. « Pendant vingt ans où Faurisson était traité de falsificateur, les tribunaux ont répondu, “vous n’établissez pas que c’est un menteur”. La justice avait adopté une position un peu confortable, un peu plan-plan. La 17e chambre a remis courageusement les choses dans le bon sens. Si vous revenez en arrière, vous remettez en cause la réalité de tous ceux qui ne sont pas revenus des camps. » D’autant que Robert Faurisson « est loin d’être un imbécile », a souligné l’avocat, il instrumentalise chacune des décisions : « Il pourra dire que ses diffamateurs n’ont pas rapporté la preuve, et donc qu’il disait la vérité. »

« J’ai péché par naïveté, a enfin conclu Ariane Chemin. Je n’avais pas soupçonné que la bataille contre le négationnisme, il faut la mener tous les jours. Il y a une relève, des jeunes qui ne s’appuient plus sur le vieil antisémitisme traditionnel, mais sur le courant inspiré par Robert Faurisson, avec Alain Soral, ou Dieudonné. »

Décision le 12 avril.

http://www.lemonde.fr/police-justice...mbpdOcpVVTt.99
 
Old February 20th, 2018 #8
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"Le délire de mentir et de croire s'attrape comme la gale"

Robert FAURISSON

8 février 2018

Note sur le jugement du 6 juin 2017

http://plumenclume.org/blog/320-le-d...-comme-la-gale

"Justice française ou justice du gendarme Pandore?"

Robert FAURISSON

18 février 2018

Retour sur le suffocant jugement du 6 juin 2017 de la XVIIe chambredu Tribunal de Grande Instance de Paris

http://plumenclume.org/blog/322-just...ndarme-pandore
 
Old February 27th, 2018 #9
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Chers Correspondents,

Vous voudrez bien trouver ci-joints deux textes que j’ai récemment consacrés au stupéfiant jugement rendu contre ma personne le 17 juin 2017 par le tribunal que présidait Dame Fabienne Siredey-Garnier. Ce jugement me déboutait de ma plainte (pour diffamation) contre Ariane Chemin, journaliste du Monde.


Vous connaissez déjà le contenu de ces textes mais, ici, vous les trouverez sous une forme légèrement augmentée.


A) Le premier (« Note sur le jugement du 6 juin 2017 me déboutant de ma plainte – pour diffamation – contre Ariane Chemin, journaliste du Monde ») n’est plus de 8 pages mais de 9 pages. A la page 9, vous trouverez une photo agrandie et pleinement lisible des trois tricheries qui ont permis de gravement dénaturer un extrait du journal du médecin Johann-Paul Kremer qui avait été envoyé en mission à Auschwitz. Après la guerre ce journal a été abusivement utilisé comme constituant une preuve majeure d’une extermination des juifs.


1) Pour nous faire croire que Kremer a assisté à une action spéciale « dans les chambres à gaz » d’Auschwitz, on a froidement omis d’indiquer que cette action se passait, en réalité, « dehors » ou « au-dehors » (en allemand, le mot est ici écrit « draußen », seule forme correcte avant la réforme de 1998 qui a imposé « draussen »). Par ailleurs, il est exclu que « draußen » puisse signifier « de dehors », lequel se serait dit « von außen » ou « von draußen ».


2) Puis, on a ajouté des guillemets à cette action spéciale (Sonderaktion) pour nous faire croire que ce mot allemand cachait un sens sinistre alors qu'en réalité, dans le langage des civils comme dans celui des militaires, rien n’est plus banal. Dans la vitrine d'un magasin allemand, Sonderaktion est l’équivalent de Soldes en français. Chez les militaires, le mot pouvait désigner toute mission spéciale (donnant éventuellement lieu à une indemnité spéciale s’ajoutant à la solde. Le médecin Kremer répertorie soigneusement, une à une, chacune des 15 actions spéciales auxquelles il a assisté).


3) Enfin, là où le médecin avait écrit « das Lager der Vernichtung » (le camp de l’anéantissement), on a fait comme s’il avait écrit « ein Vernichtungslager » (« un camp d’extermination », expression stéréotypée inventée par les Alliés et qu’avec un beau sang-froid on prête souvent aux « Nazis »). Ici, pour réaliser ce petit tour de force on a supprimé les articles « das » (le) et « der » (de la ; ici, de l’) et on leur a substitué l’article « ein » (un).


Certains moines copistes d’autrefois ne procédaient pas autrement pour inventer un sens chrétien à des textes antérieurs à l’ère chrétienne. Ils croyaient faire par là œuvre pie.


B) Le second texte (« Retour sur le suffocant jugement du 6 juin 2017 de la XVIIe Chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris ») s’adorne en son début d’une photographie de Dame Fabienne Siredey-Garnier, présidente d’un tribunal français qui a multiplié à mon encontre de graves accusations non accompagnées de preuves ni d’exemples précis. Ce tribunal a bâti tout un roman pour expliquer que si, dans le passé, pendant près de 40 ans, les magistrats ayant à me juger n’ont pas clairement porté de telles accusations, c’est qu’en leur temps ils se seraient tous crus obligés de s’exprimer avec toutes sortes de « précautions » et c’est aussi parce qu’à partir de la création, le 13 juillet 1990, de la loi Gayssot (dite également par certains, « loi Faurisson »), ils n’auraient pas vu que quiconque enfreint cette loi se trouve être certes un délinquant mais aussi …un menteur !!! Enfin, ce tribunal a purement et simplement escamoté la conclusion, fort dérangeante, d’une cour d'appel de Paris, section A, qui s’est prononcée, le 26 avril 1983, sur mes travaux concernant les prétendues chambres à gaz nazies 1) en déclarant qu’elle n’y trouvait ni légèreté, ni négligence, ni ignorance délibérée, ni mensonge, 2) et surtout en tirant la conséquence suivante : « La valeur des conclusions défendues par M. Faurisson relève donc de la seule appréciation des experts, des historiens et du public ». De quel droit escamoter un tel passage d’une telle décision ? Ce tribunal a, en revanche, tenté d’exploiter la seconde partie de cet arrêt, qui m’était tout à fait défavorable, au point qu’il a, en définitive, permis de me condamner. Las ! Pour le coup, les considérants de cette cour s’étaient faits vagues et les magistrats avaient pris pour argent comptant la traduction fallacieuse que Serge Klarsfeld avait présentée du fameux passage du journal de… Johann-Paul Kremer.

Bien à vous

Robert Faurisson

24 février 2018
 
Old April 12th, 2018 #10
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Le négationniste Robert Faurisson débouté face à la journaliste du Monde Ariane Chemin qui l'avait qualifié de "menteur professionnel" et de "faussaire de l'histoire"

12 avril 2018

La cour d'appel de Paris a de nouveau débouté jeudi le négationniste Robert Faurisson, 89 ans, face à la journaliste du Monde Ariane Chemin, qui l'avait qualifié de "menteur professionnel", de "falsificateur" et de "faussaire de l'histoire".

En juin 2017, chose rare, le tribunal correctionnel de Paris avait retenu "l'exception de vérité", estimant que la journaliste apportait la preuve de la véracité de ses propos.

Mardi, la cour d'appel de Paris, saisie uniquement du volet civil du dossier puisque seul Robert Faurisson avait fait appel, a confirmé les dispositions civiles du jugement, qui l'avaient débouté de ses demandes pécuniaires.

En août 2012, dans le cadre d'une série d'articles revenant sur des épisodes de l'histoire du quotidien du soir intitulée "Le jour où Le Monde", le journal était revenu sur la publication d'une tribune du négationniste en 1978. Pour cet article, Robert Faurisson avait d'abord poursuivi le journal et la journaliste pour injure publique, et avait été débouté, en première instance comme en appel.

L'article a été de nouveau publié dans un ouvrage commémorant les 70 ans du Monde, en septembre 2014, et Robert Faurisson avait porté plainte pour diffamation. A la lecture d'une série de décisions de justice concernant Robert Faurisson (en tant que partie civile et comme prévenu) rendues entre 1981 et 2014, le tribunal correctionnel de Paris avait estimé qu'il avait "bien été condamné pour avoir occulté et travesti la vérité historique".

Robert Faurisson, qui conteste l'existence des chambres à gaz depuis des dizaines d'années, a déjà été condamné à plusieurs reprises pour contestation de crime contre l'humanité. Il fut le premier justiciable français à être condamné en vertu de la loi Gayssot de 1990 visant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe. Loi qui, notait le tribunal correctionnel, confère à ceux qui persistent à contester l'existence de la Shoah et des chambres à gaz "la double qualité de délinquant et de menteur".

http://www.jeanmarcmorandini.com/art...-histoire.html
 
Old May 17th, 2018 #11
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Dans le cadre de ma plainte contre Le Monde et sa journaliste Ariane Chemin, j'ai été conduit à adresser une lettre au Président de la chambre criminelle de la Cour de cassation. Datée du 18 avril 2018, cette lettre était accompagnée d'un long "mémoire personnel" de caractère purement juridique.

Vous voudrez bien, je vous prie, trouver ci-dessous ma lettre au Président.

Bien à vous. Robert Faurisson, 16 mai 2018


Lettre au président de la chambre criminelle de la Cour de cassation dans le cadre de mon affaire contre "Le Monde" et sa journaliste Ariane Chemin


à Monsieur Didier Guérin,

Président de la chambre criminelle de la Cour de cassation

5, Quai de l’Horloge

TSA 70660 - 75055 PARIS CEDEX 01

18 avril 2018

Monsieur le Président,

Vous voudrez bien, je vous prie, trouver ci-joint le texte d’un mémoire personnel. Ce dernier a été rédigé à mon intention par mon avocat, Me Damien Viguier. J’en approuve le contenu et je l’ai signé de mon nom à la condition expresse de pouvoir ajouter à son texte, qui est de caractère et d’expression purement juridiques, une lettre qui vous soit adressée et qui sera – pardonnez-moi – d’un style simple et direct.

Permettez-moi d’abord de me présenter. Je suis né au Royaume-Uni d’un père français et d’une mère britannique, plus exactement écossaise. Personnellement, je me trouve être d’abord un citoyen britannique, puis un citoyen français. J’aurai bientôt 90 ans. Au terme d’une existence principalement consacrée, sur le plan professionnel, à la recherche littéraire et historique, je me vois aujourd’hui présenté par une cour d’appel française comme « un menteur professionnel », « un falsificateur » et « un faussaire de l’histoire » parce que, sur un point de plus en plus controversé de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, il m’a fallu, en conscience, donner raison aux révisionnistes : en 1945-1946, le Tribunal militaire (prétendument) international (TMI) de Nuremberg en a menti : contrairement à ce qu’il statue il n’a jamais existé d’ordre ou de programme d’extermination des juifs d’Europe ni de chambres à gaz homicides dans les camps allemands et les chiffres de plusieurs millions de victimes juives sont une invention qui remonte à une certaine propagande qui a pris son envol au XIXe siècle ! Il n’y a eu ni complot ni conjuration pour accréditer cet ensemble de mensonges mais une acceptation lente et spontanée de slogans qui se multiplient aisément en temps de guerre ou de crise et dans une incroyable cacophonie. Dans la Pravda (la Vérité !) du 2 février 1945, les Soviétiques apprenaient qu’à Auschwitz les Allemands exterminaient leurs victimes à l’électricité : les cadavres tombant sur un tapis roulant étaient transportés dans les hauteurs jusqu’à un haut-fourneau pour y être déversés et brûlés. Pour Elie Wiesel, figure tutélaire de « l’Holocauste », les juifs, à Auschwitz, étaient déversés vivants dans des fournaises en plein air ; il n’admettait l’existence des « chambres à gaz » ni en réalité, ni en « imagination » (sic). Pour la propagande américaine, au contraire, à Auschwitz on utilisait des chambres à gaz installées dans des bâtiments de crémation et cela en dépit du fait que le Zyklon B, puissant insecticide et pesticide inventé dans les années 1920, était à base d’acide cyanhydrique (HCN), un poison connu pour être hautement inflammable, hautement explosif, hautement dangereux pour l’homme et pour l’environnement.

Je me vois parfois reprocher de n’être pas, à proprement parler, un historien. Il est vrai que je ne suis qu’un agrégé des lettres qui, au début de sa carrière, a enseigné le français, le latin et le grec mais, par la suite, j’ai obtenu le doctorat ès lettres et sciences humaines et ces sciences-là comportent l’histoire. En qualité de professeur d’université j’ai fini par me consacrer expressément à l’enseignement de la « Critique de textes et documents (littérature, histoire, médias) ». Mes publications forment à ce jour un ensemble important et, à elle seule, l’une d’elles, intitulée Ecrits révisionnistes, ne compte pas moins de huit tomes. Un éminent chimiste allemand, devenu révisionniste, est allé, en 2001, jusqu’à rendre hommage au pionnier de la recherche matérielle et de la recherche médico-légale en matière d’étude de la scène de crime et de l’arme du crime de « l’Holocauste » : un Français, professeur de littérature française. Intitulé « Faurisson pulls the trigger » (Faurisson appuie sur la détente), l’hommage commence en ces termes : « It took a professor of French literature to inform the world that determining whether mass murder took place at Auschwitz is a matter for forensic evidence » (Il a fallu un professeur de littérature française pour informer le monde de ce que la détermination du point de savoir s’il y a eu un meurtre de masse à Auschwitz est affaire de criminologie).

A l’occasion d’un flot de procès, des associations ou des individus ont cru devoir me traiter de faussaire. Tel a été le cas, retentissant, de Robert Badinter. Il a osé dire que, du temps qu’il était encore avocat, il m’avait fait condamner « pour être un faussaire de l’histoire ». Or, un jugement de la XVIIe chambre correctionnelle de Paris a conclu qu’il avait « échoué en son offre de preuve [de ce qu’il avait dit vrai] » et n’a pu lui accorder la relaxe qu’en vertu du bénéfice de la bonne foi. Jamais de ma vie de chercheur et de publicateur il ne m’a fallu recourir si peu que ce fût au mensonge, à la falsification ou au faux. Mes découvertes ont été innombrables, comme celle, par exemple, le 19 mars 1976, des plans des cinq bâtiments de crémation, à Auschwitz, censés avoir contenu des chambres à gaz homicides, des plans jusqu’alors tenus cachés par crainte de révéler le pot aux roses.

C’est en désespoir de cause et parce qu’ils se rendent compte de leur incapacité à nous fournir des preuves à l’appui de leurs accusations que mes adversaires en sont aujourd’hui réduits à de grotesques expédients comme celui qui consiste à prétendre ceci : la loi Gayssot (du nom d’un député communiste !) interdit de contester, en fait, la réalité du génocide des juifs et des chambres à gaz nazies ; or R. Faurisson s’autorise cette contestation ; donc il n’est pas seulement un délinquant, mais … un menteur !

Que vaut ce paralogisme, cette construction de l’esprit, ce janotisme ?

L’argent ni la renommée ne m’intéressent. Justesse et justice m’intéressent. Je recherche passionnément sinon la vérité, mot vague et prétentieux, du moins l’exactitude. A cause du résultat de mes recherches, j’ai eu à subir publiquement dix agressions physiques : deux à Vichy, deux à Lyon, quatre à Paris (notamment au Palais de justice où je comparaissais et à la Sorbonne où j’avais enseigné) et deux à Stockholm. Pas une fois mes agresseurs n’ont été inquiétés. Dans un cas les séquelles physiques en sont encore dans mes vieux jours à provoquer des douleurs physiques intolérables. La vie de ma femme et de mes enfants s’est abominablement ressentie de cette atmosphère de chasse à l’homme.

D’où vient mon obstination à poursuivre un tel combat jusqu’à mon dernier souffle ? Peut-être de mon enfance et de ma formation d’aîné d’une famille de sept enfants. Un soir de 1942, à l’âge de treize ans, aux côtés de mon père, j’ai entendu Pierre Laval déclarer qu’il souhaitait la victoire de l’Allemagne car, autrement, disait-il, nous verrions la victoire du bolchevisme en Europe. Mon indignation a été telle que, le lendemain, à « l’Ecole de Provence » de Marseille, tenue par des pères jésuites, j’ai gravé au couteau sur l’abattant de mon pupitre noir : « Mort à Laval ». Je ne reviendrai pas ici sur les suites de l’affaire que j’ai par ailleurs narrée mais ce qui, à l’époque, m’a tant frappé et que je n’ai jusqu’ici jamais cru devoir rapporter, c’est l’état de déréliction où je me suis alors retrouvé : pas un camarade de classe, pas un maître n’a voulu m’apporter son soutien, y compris le jeune François-Xavier de Larminat. Seul m’est venu en aide, sans un mot toutefois, le menuisier de l’école qui a bien voulu raboter et repeindre l’abattant de pupitre. Le Père préfet m’avait humilié devant mes petits camarades : « Oh ! Vous, Faurisson, avec vos Anglais qui courent dans le désert comme des lapins ! » Montgomery retraitait alors devant Rommel à Tobrouk et à Benghazi. J’étais en faveur des Alliés, Staline y compris, et vivement désireux de voir se multiplier le plus de bombardements possibles des populations civiles par l’aviation anglo-américaine. Mais, par la suite, le 8 mai 1945, installé alors à Paris, j’ai entendu sonner à toute volée les cloches de Saint-Sulpice, de la Chapelle des Carmes et d’ailleurs. Je me suis senti envahi de compassion pour le vaincu. J’ai pensé qu’il nous fallait tendre la main à celui qui, à terre et ensanglanté, n’était plus un ennemi, mais un être humain trahi par le sort des armes. J’ai pensé que nous devions, ensemble, essayer de comprendre pourquoi au juste je l’avais tant haï et pourquoi, de son côté, il m’avait peut-être haï à proportion. Il nous fallait revoir et, si possible, évaluer à sa juste valeur l’atroce boucherie de la guerre. Au Collège Stanislas, une stèle élevée à la mémoire d’un « gentilhomme », le « chevalier » Bayard, portait la devise « Sans peur et sans reproche ». Mon père m’avait mis en garde : « Attention ! Ce n’est pas la vérité. Ce n’est qu’une devise, un idéal, un rêve. Une rêverie d’esprit militaire. Un jeune homme n’a pas à devenir un “gentilhomme” ; c’est de la prétention. Qu’il se contente de chercher à devenir un gentleman ! »

Les horreurs de tant d’exactions et de crimes à l’époque de la Libération m’ont dégoûté des exploits des Libéra-tueurs, qu’il s’agisse de l’exécution de Mademoiselle Armagnac dans sa robe de jeune mariée à Exideuil-sur-Vienne (Charente limousine) ou, au Palais de Justice de Paris (oui, à la XVIIe chambre !), de la condamnation à mort de Pierre Gallet par un tribunal de juges-accusateurs. Les guerres et les révolutions ne m’inspirent qu’un sentiment d’effroi et de répugnance.

Je paye aujourd’hui bien cher d’avoir voulu et de vouloir encore à un âge avancé me comporter en gentleman. Quant à la haine, qu’elle soit des juifs ou d’autres, elle n’est qu’une perte de temps et rend bête. La Seconde Guerre mondiale est finie, n’est-ce pas ? Depuis plus de soixante-douze ans ! Alors finissons-en le plus tôt possible avec cette aberrante propagande de guerre et ses humiliants mensonges ! Tel est mon souhait le plus ardent. Les hommes et les femmes qui ont en charge l’administration de la justice devraient être les premiers à refuser de se compromettre avec toutes les formes de la haine et du mensonge.

J’ai une suggestion à leur faire. Qu’ils méditent sur le cas de leur confrère Charles Gray, juge à la High Court de Londres, qui, en avril 2000, a débouté le semi-révisionniste David Irving de sa plainte contre Deborah Lipstadt ! Dans un accès de franchise, il en est venu à nous faire cette confidence : « I have to confess that, in common I suspect with most other people, I had supposed that the evidence of mass extermination of Jews in the gas chambers at Auschwitz was compelling. I have, however, set aside this preconception when assessing the evidence adduced by the parties in these proceedings. » (Je dois avouer que, comme je pense, la plupart des gens, j’avais supposé que les preuves d’une extermination massive de juifs dans les chambres à gaz d’Auschwitz étaient imparables. Pourtant, j’ai écarté cette idée préconçue quand j’ai eu pesé le pour et le contre des preuves que les parties ont apportées aux débats).

Recevez, je vous prie, Monsieur le Président, mes salutations distinguées.

Robert Faurisson

http://robertfaurisson.blogspot.be/2...a-chambre.html
 
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