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Old November 6th, 2014 #17
Alex Linder
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Métaphysique de la Race

par Brigid Trismegiste

Au premier siècle de notre ère, dans le monde gréco-romain, les conditions culturelles étaient exceptionnellement favorables à ce que l’athéisme s’impose définitivement et relègue l’ensemble des religions au placard des superstitions enfantines, et ce pour trois raisons principales :

- en 146 av J-C, la Grèce était devenue province romaine, et des cultes étrangers en provenance d’Orient, jusqu’alors théoriquement prohibés, s’étaient installés en grand nombre. Ce syncrétisme impliqua un relativisme religieux, allié à une totale liberté de croyance, et se solda par une déliquescence religieuse.

- des explications athées du monde étaient, depuis Epicure, disponibles : Ἐπίκουρος (-341/-270) avait débarrassé l’homme de la crainte divine en affirmant que les dieux sont indifférents à notre sort, et que le but des hommes sur terre doit être la recherche de l’ataraxie, cet état de sagesse équilibré résidant dans le refus de la souffrance physique et du trouble moral. Evhémère (-340/-260) désacralisait l’Olympe en affirmant que les dieux n’étaient rien que d’anciens hommes célèbres divinisés après leurs décès. Lucrèce (-100/-50) dans son grand poème De natura rerum démontrait, par le truchement de nombreux exemples mythologiques, que les dieux n’étaient que créations humaines inspirées par la crainte des forces naturelles, et que donc les religions rendaient les hommes malheureux en leur faisant croire que les catastrophes étaient délibérément provoqués par les dieux! Quant à Plutarque (46/125) il affirmait la supériorité morale des athées sur les croyants de cette façon : les derniers sont rendus passifs par la crainte de leurs dieux, alors que les athées, affirmait-il, cherche en cas de difficulté sa consolation en lui-même, attribue ses malheurs au hasard et donc ne renonce jamais.

- le christianisme, qui devait finalement l’emporter en remplaçant athéisme et anciennes religions, était considéré comme irrationnel à cause de la théorie de la résurrection de morts, indigne du fait de la conception jugée dégradante qu’il donnait de la divinité (un dieu qui se ravale au rang de l’homme est indigne de l’absolu divin) et même impie à cause de la notion de providence : en 190 Sextus Empiricus, philosophe, astronome et médecin « sceptique », explique dans ses Hypotyposes pyrrhoniennes que supposer que le dieu des chrétiens laisse faire le mal implique soit qu’il est méchant, soit qu’il est impuissant à l’empêcher – et donc qu’il n’est pas un dieu.

Si au final le christianisme triomphera, ce n’est donc pas pour des raisons de supériorité morale ou intellectuelle, mais par suite de l’évolution de pouvoir politique romain à cette époque : l’athéisme manque de contenu, il n

e bénéficie pas de l’armature scientifique d’aujourd’hui, et l’Empire a besoin d’une religion et de la soumission au pouvoir. Les empereurs romains, et plus tard les rois francs, trouveront dans le christianisme la religion qui sublime la soumission politique dans la soumission à Dieu, et se trouva donc parfaitement adaptée aux besoins socio-politiques de ces âges.

Voici donc pourquoi, dans l’éventail des croyances susceptibles de donner une nouvelle explication du monde, fut retenue la solution en apparence la plus absurde, celle d’un dieu tout-puissant que se fait homme pour aller mourir sur une croix et ressusciter – car ainsi que le disait Notre Führer Adolf Hitler : « Le christianisme est une invention de cerveaux malades: on ne saurait rien imaginer de plus insensé, ni une façon plus inconvenante de tourner en dérision l’idée de divinité » et encore « Qu’est-ce que ce dieu qui ne prend plaisir qu’à voir les hommes s’humilier devant lui? Essayez de vous représenter ce que signifie cette histoire toute simple. Le bon Dieu crée les conditions du péché. Il réussit ensuite, avec l’aide du diable, à faire pécher l’homme. Puis il se sert d’une vierge pour mettre au monde un fils qui, en mourant, rachètera l’humanité! » (Libres Propos, N°75) Et voila comment fut repoussée de deux mille ans la question à laquelle nous sommes aujourd’hui à nouveau confrontés.

Car notre situation actuelle, en France, a plus d’un aspect commun avec celle évoquée ci-dessus : éclatement des croyances, religion traditionnelle reléguée à l’état de tradition formelle – voire de folklore – , chaos racial – autrefois les esclaves, aujourd’hui les immigrés – relativisme, pertes des valeurs et repères tant nationaux que culturels, prédominance de l’action et recherche des satisfactions individuelles immédiates. Et si on n’y prend point garde, dans notre monde où plus aucune valeur universelle n’est reconnue, c’est l’islam qui pourrait rafler la donne comme le fit autrefois le christianisme – surtout quand on considère la conversion au soufisme de plusieurs dirigeants de partis « nationalistes » – et il serait passablement absurde de nous être débarrassés des ténèbres de la foi biblique pour revêtir la gandoura de l’obscurantisme mahométan !

Et ce serait d’autant plus inadmissible que, contrairement à ces siècles lointains, l’athéisme dispose aujourd’hui de la solide structure scientifique et conceptuelle que lui a offert la Science de l’homme aryen. Malheureusement, un consumérisme effréné a fait qu’un espèce de culte de la technologie a pris le pas sur l’idéologie, sur la morale, sur la compréhension globale du monde. Les religions – en tant qu’idée de Dieu – ont toujours été une façon d’appréhender l’univers entier mais surtout de lui donner un sens : le théiste attribuait à sa ou ses divinité(s) la direction de l’ensemble, l’athée les leur retirait et chargeait l’homme de donner un sens au monde – et, partant, à son existence. L’un est l’autre semblent aujourd’hui dépassés par l’atomisation de la société en individus isolés ; le schisme, en Occident, ne se fait plus entre croyants et incroyants, mais entre ceux qui affirment la possibilité rationnelle de penser le monde – que ce soit sur un mode divin ou un mode athée – et ceux qui limitent leur existence à une vision fragmentaire ou prédomine l’immédiat localisé – l' »ici et maintenant ». Il semblerait que l’humanité, gavée de stimulis basiques télévisés et radiodiffusés, soit en train d’abdiquer sa quête de sens…

On appelait « physiciens » ces philosophes des la Grèce Héllenistique qui tentaient d’expliquer l’origine du monde de façon scientifique : pour autant ils ne prétendirent jamais que ces explications dévoileraient le but de l’existence de ce monde. Car si la physique explique le comment, elle n’explique pas le pourquoi: ceci est le rôle de la métaphysique. A la Sororité Aryenne, nous voulons une vision entéléchique de l’Homme où il est et sera la source de son propre devenir, car la physique moléculaire nous a prouvé que la Matière comportait en elle le Mouvement. Nous affirmons un monde sans surnaturel, où l’homme est seul face à lui-même et à une nature régie par des lois immuables ; la Science nous a permis de découvrir ces lois, en refusant le rationalisme – qu’il soit religieux ou politique – au profit de l’utilisation logique de l’expérience. Cet empirisme a été utilisé pour la première fois comme outil politique par Charles Maurras sous le nom d’empirisme organisateur, qu’il définissait comme « la mise à profit des bonheurs du passé en vue de l’avenir » et qui avait pour but de découvrir les lois naturelles régissant l’âme des races. Mais il est important de préciser que cet « empirisme organisateur » ne prétendait pas formuler toutes les lois naturelles régissant les communautés humaines de façon universelle et éternelle, mais qu’Il s’agissait de déterminismes conditionnels prenant en compte le temps et le lieu, donc la « race historique » (appellation à laquelle, depuis Georges Montandon, on préfère celle d’ « ethnie »)



C’est pourquoi, à la Sororité Aryenne, nous promeuvons une Métaphysique de la Race, le mot «race» étant synonyme de «qualité» – le langage courant dit volontiers d’une personne distinguée qu’elle est «racée» – dans le sens d’une entité collective, biologique, qui s’élève, se distingue, et émerge avec une configuration spécifique, un visage propre. La Race en tant qu’élément actif, dynamique, individuant, représente l’essence même de cette métaphysique qui se veut à la fois but et explication de la présence de l’Homme dans l’univers. L’Humanité a un besoin urgent de réinventer une valeur sacrée qui lui permettra de redonner un sens à cet univers et de croire à nouveau en son rôle, et seule la métaphysique de la Race lui permettra d’être enfin autonome dans l’accomplissement de celui-ci; et pour cela, elle doit aussi ramener le Progrès à sa simple fonction d’outil.


Et désormais, ce qui devra faire la Nation et qu’on s’en sente membre, ne sera plus une même loi, ni une même langue, ni l’obéissance à un même dirigeant ou l’appartenance à une même religion, mais l’unité psychobiologique de la Race. Tel sera le nouveau corps mystique des femmes et des hommes reliés par une unité spirituelle (race de l’âme) et physiologique (race du corps).

Verbum Sorores manet in aeternum
 
 

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